Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875
DE P.-J. PROUDHON. 85 Lyon, 20 mai -1843. lt ~1:. ET MmePROUDI--ION 1'vieschers parents, ma chère mère, j'ai appris hier par M 1Ie Bretet, que vous étiez allés demander de mes nouvelles : vous auriez bien pu remettre en même temps un billet, qui m'aurait appris si mon frère est marié ou non. J'attends de le savoir pour écrire à sa femme. Où en êtes-vous enfin? Je ne fais pas grand'chose, bien que je trotte tout le jour et que je n'aie pas un moment; j'ai plus d'appétit que jamais, et j'ai lieu de croire que, si je puis me tenir avec MM. Gauthier, je m'en trouverai bien. Je n'ai qu'un chagrin : c'est :que je ne pense pas plus qu'une marmotte, ce qui n'est guère dans mes habitudes. J'enverrai lundi prochain, à M. Huguenet, do l'ar- gent pour acquitter un effet de 162 fr. 40 cent. qui sera présenté à l'irnprimerie; plus une quarantaine de francs qu'il remettra à M. Gandon. Dites à celui-ci que depuis trois jours j'ai dû laisser de côté mon ouvrage, pour écrire un grand Mé1noire au conseil d'État sur le Canal. Mais je vais me remettre à l'œuvre. BibliotecaGino Bianco
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