Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875
DE P.-J. PROUDHON. 63 plzilosopkie, comme mes idées sur la propriété conduisent à une révolution radicale en jurisprudence. (Tu sens que je me place ici, comme je le dois, en dehors de l'ap- plication médiate ou immédiate, pour laquelle je n'ai pas mission.) Dans quelque ternps, tu recevras copie de la dédi- cace que je veux te faire de ce chapitre. J'y conserverai le tutoiement qui existe entre nous; à moins que tu ne penses que cela soit peu convenable. Tu m'en diras ta , pensee. Il y a une question de philologie proposée dans le prospectus du congrès dont la solution m'intéresse : Pourquoiun nompluriel neittre, en grec, se construitavec un verbe singulier. Apprends-moi donc cela, je t'en supplie. J'ai reçu, il y a déjà longtemps, une lettre d' Acker- mann ...... J'oubliais que cette lettre m'est arrivée dans la tienne. Il m'y parle effectivement de ses amours : la personne est ce qu'il a jamais vu de plus céleste; il sent pour elle un dévouement qui irait jusqu'au martyre. Il paraît que notre ami n'avait connu jusque-là que cha- leur du tempérament. - J'ai appris par Maguet qu'Ackermann commence à se trouver à l'aise; d'après le rapport de Haag, qui vient de faire aussi un riche. mariage, Ackermann se ferait de 3 à 4,000 francs. Avec cela, je comprends que l'on soit amoureux, et que renvie vous presse de faire souche. Je suis résolu de me défaire de mon imprimerie à tout prix; j'attends l'achèvement de mon livre et des labeurs commencés. Il est encore une fois question de me procurer ici un petit emploi; cela dépend du préfet; j'ignore quel tour prendra cette affaire. Biblioteca Gino Bianco
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