Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875
, 50 CORRESPONDANCE P. 6. Je trouve fort de mon goût votre idée de poète possible; que de choses possibles je suis aussi, moi 1.•• P. 10. Consiiléran.t.. Ce paragraphe me plaît par la pensée et l'expression. Mais je ne puis souffrir votre orthographe de feseur. Vous qui aimez les sens pleins et fermes, et qui visez à la l-0gique en tout, pourquoi ne pas écrire faiseu,r de faire, et non fere? Et puis, est- ce que faiseur ne sonne pas mieux- que fesewr? - Autre chicane : je vous passerai àoner, perrsonel, etc., mais non pas conaître. Il y a ici un n qui ne se peut :perdre, et que le latin reproduisait dans cog-nosco ( cum- nosco ou cum-gnosco, de 1 tvwcrxw). Le cas n'est pas le même que dans doner, de donare. Enfin eus, ceus, heureus sont très-logiques; mais ils font une étrange figure. P. 12, 13, 14. Tout cela est plein d'excellentes re- marques et bien rendues. Mais cela prouve contre vous, que les hommes non-poètes sont des gens en qui le sen- timent ne passe point à l'idée, ni de l'idée à l'expression. En sorte que ma remarque, p. 2, subsiste. P. 17. Le sentir simple du grandpoète, etc. Très-bien. P. 18. Les yeux proéminants desFrançais.- Physio- logie mal employée et de mauvais goût. Vous vous re- gardiez au miroir. P. 22. L'exemple donné par vous de Molière et de Voltaire ne s'accorde pas avec votre théorie : Molière a peint les travers de l'esprit, et Voltaire ceux du cœur; réfléchissez-y encore. P. 31. Affinités poétiques. - Ce chapitre est curieux, et le sujet en est vrai.-Mais il devrait être plus appro- fondi. Livrc n. - Critiques fort justes. - P. 68, /oniquîs Biblioteca Gino Bianco
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