Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875

DE P.-J. PROUDHON. Besançon) D ruai 18!2. :i\'Ioncher Bergmann , je com1nence pur Le Tèn1ereier de l'envoi de ta brochure et de celle de ~I. Ferrari. Il ne se peut rien de plus satisfaisant à mon gré que ta doctrine linguistique; j'y retrouve dans un autre ordre d'idées toutes mes idées sur la méthode, la nîétaphysique universelle et l'économie sociale. Il y a tout un monde dans ta tête; il ne faut pas t'en tenir à ces petits articles qui ne signifient rien ou du n1oins qui disent trop peu. , Il faut exposer une synthèse complète , acco1npagnée d'une assez grande n1asse de faits et d'idées pour qu'elle •Soit à l'abri de toute atteinte; puis tu l'appliqueras in1- médiate1nent aux spécialités littéraires et philologiques dont tu es chargé. Il y a plus qu'une affaire d 'a1nour- propre, pour un esprit tel crue le tien, à formuler et systématiser tes idées : il y a eRcore le besoin de se nourrir et de se féconder par ses propres pensées. Ce que tu sais est immense ; eh bien! j'ose affirmer que toute ta science doublerait par la seule nécessité de l'exposition. Mais je prêche un converti, et j'ai l'air de confondre la pitblication avec la 1 rédaction. BibliotecaGino Bianco

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