Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

t 356 CORRESPONDAN-CE j'en conviens; ce n'était pas là tout ce que je 1't>us avais fait espérer; mais il faut bien commencer en "boute chose par le commencement. Ceci, d'ailleurs, ne saurait durer six mois. Au bout de ce temps, si nous nous apercevons que je ne puis étre bon à rien, eh bien I j e redeviendrai compositeur et correcteur, ce que je serai toujours quand je le voudrai. J'en serai quitte pour la petite humiliation de m'entendre appeler auteu1~ manqué, car je suis actuellement placé dans ces alter- natives, de travailler à devenir auteur, ou de mourir de faim, ou de redevenir irnprimeur. La dernière ne me tente guère, la deuxième encore moins; faute de mieux, il me reste le premier choix; que ne ferait-on pas pour écarter la 1nort ou le choléra ? J e ne me plais que médiocrement à Paris, et l'intention de Fallot, auss.i bien que la mienne, est d'en sortir le plus tot que nous le pourrons, Besançon nous réclame autant l'un que l'autre . •J e vous emhrasse~ mes chers parents. Votre fils, P.-J. PROUDHON • .. Biblioteca Gino Bianco

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