Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

• SA VIE ET SONOEUVRE. x..1:xv dès l'année 1847. I\fme Proudhon lui a donné qua tre ·• filles, dont deux seulement, Catherine et Stéphanie, ont survécu à leur père. Stépl1anie est morte en1873. En octobre 1849, le Peuple fut rernplacé par u11 nouveau journal, Lct voix~ditPeuple, que Proudhon dirigeait du fond de sa prison. C'est là qu'on peut retrouver ses polémiques avec Pierre Leroux et avec Bastiat. Les articles politiques qu'il envoyait à la Voix clit Peuple finirent par déplaire au gou- vernement, qui le fit transférer à Doullens, où on le tint quelque temps at1 secret. Ramené ensuite à Paris pour comparaìtre devant les Assises de la Seine, à propos d'un article de la Voix dtt Peuple, il fut défendu par M. Cré1nieux et acqt1itté. De la Conciergerie, il pas_sa de nouveau à Sainte-Pélagie où il termi11a ses trois années de prison, le 6 juin 18n2. La Voix d1,tPeuple, supprimée avant la promul- gation de la loi du 31 mai, avait été remplacée par une fet1ille l1ebdomadaire, le PeitJJle de 18~0. Fondé avec le concours des principaux me1nbres de la Mon- tagne, ce journal etrt bientot le sort de ses aìnés. En 18n1, plusieurs mois avant le coup d'État, Proudhon publia l'ldéegénérale de la Révolution·au XJX 0 siècle, où, après avoir exposé la série logique des gquvernem~nts unitaires, depuis la mona'rchie, qui eii. est le premier terme, jusqu'au gouvernement Biblioteca Gino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==