Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

DEP.-J. PROUDHON. 307 En un mot, je pose ici une prémisse que l'autorité de magistrat et la nouveauté de la chose feront admettre, j'en suis sur; je me réserve plus tard d'en tirer la consé- quence. Je puis le prédire hardiment, cela s'accomplira comme j e le dis; et c'est ce qui me console de voir mes enfants légitimes porter le nom d'un père adoptif. Puisse la vérité gagner à ce sacrifice, mais puissé-je étre bientot délivré de ce calice d'amertume ! J e vous prie de saluer MM. W eiss et Vianais, ainsi que votre frère, que je croyais voir au mois de mars qui s'achève, d'après ce que m'avait annoncé cet hiver M. Parent-Desbarres. J e ne pourrai travailler à l 'éloge de Suard; mais, comme j'en médite }e sujet et que j'ai quelque chose à en tirer, je le publierai un jour. Je vous prie de . m'excuser si, bien malgré moi, je ne puis faire partie de votre concours. Ce serait me tuer. · Je suis, Monsieur le Secrétaire perpétuel, avec l'affec- tion la plus vive, Votre aneien élève, p. -J. PROUDHON. Biblioteca Gino Bianco • \

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