Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875
300 CORRESPONDANCE associé, sur quelles bases nouvelles jefonde mes calculs. Vous me connaissez suffisamment ; le désir de satis- faire mes créanciers me tourmente plus que le soin de ma/\propre subsistance; je fais tout ce que je peux, j 'e~père encore vous payer intégralement, et tout au moins de ne pas laisser détériorer la propriété. Pans un an vous serez affranchi, grace à ma.persévérance, de la solidarité d'un loyer onéreux; je compte sur l'in- fluenèe de ces considérations pour vous déterminer à soutenir votre confiance en ma moralité et en mes efforLs. Pour donner plus de stabilité à ma petite industrie, je me suis associé définitivement Huguenet, non pour la propriété de la chose, il n'a pas d'argent, mais pour le travail et les bénéfices, s'il yen a jamais. Je chargerai Huguenet de vous payer, fin mars pro- chain, les intérèts des 3,000 et des 100 francs que je vous dois. J e vous prie, mon cher ex-associé, ùe croire toujours à mon amitié bien sincère et de me fajre part de vos observations, si ·vous en avez d'essentielles à me sou- mettre. Je vous souhaite bonjour et bon an. P .-J. PROUDHON Biblioteca Gino Bianco
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