r - 276 - La (Jitestione dell'.L1dria.trico) que vous vous plaisez à citer, .immédiatmnent après la page par vous reproduite, vi-ent cette autre page: « En Autriche-Hongrie, Fiume jouissait d'une constitution autonome qui la séparait du royaume de Croatie, et l'associait juridiquement, comme corps séparé de la Croatie, au royaume de Hongrie. Et, tant que les MagyaFs respectèrent !'autonomie, Fiume vécut en paix. Ensuite les Magyars ont voulu magyariser Fiume, et leur politique brutale d' oppression donna lieu à des résistances tenaces, à des luttes violentes, dans lesquelles le parti italien ou (( autonome )) déf endit désespérément et honorablement les f ranchises de la ville contre un gou- . vemement sans honneur et sans dignité. Aux luttes entre la municipalité italienne et le gouvernement de Budapest, vinrent s'ajouter les luttes entre les Italiens et les C~roates,lesquels, en concurrence avec le~Magyars, proclamaient leur droit d'écraser à Fiume les Italiens. La défense de ]a vieille autonomie ~unicipale, non seulement contre 1es ìvlagyars mais aussi contre les Croates, devint , extré111e1n,entdifficile; et, dans les dernières années, les signes d'un irrédentisme italien commencèrent à se manif.esterJ surtout chez les jeunes gens qui venaient faire leurs études en Italie. Si on rétablissait la vieille constitution de Fiume sous la protection de l'Italie, cette solution concilierait évidemment toutes les exigences ethniques et nationales. Chargée de garantir !'autonomie de Fiume, l'Italie serait en droit d'intervenir pour la protection de nos compatriotes, au cas où l' autonomie ne serait pas r~spectée. par les Croates. La nécessité de ces mcsures est évidente pour une ville comme Fiume, dotée d'une classe dirigeante parfaitement capable de s'administrer elle-n1eme, mais à laquelle le nationalisme croate seraìt toujours tent{ ·de s'attaquer, si une convention internationale ne le tenait en bride)). Brblioteca Gino Bianco
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