Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

- XXIV PRÉFACE seul enthousiasme des peuples. C'est aux gouvernements qu'il appartiendra d'organiser entre eux, - après la victoire, certes, mais en s'y préparant dès aujourd'hui, - ces rapports entre les peuples. Ensuite, il ne peut plus nous suffire de vœux ni même de traités signés par les diplomates. Cela, c'était bon avant la guerre.' Depuis, nous ne nous berçons plus de chimères; nous voulons du solide, et nous n'acceptons plus de rêve que s'il est pratiquement et prochainement réalisable. Donc, il faut, pour donner corps à la société des nations, autre chose qu'un échange de signatures. On ne nous refera plus le coup du chiffon de papier. Il faut au service du droit international une gendarmerie internationale. Cette gendarmerie-là, les armées alliées en forment aujourd'hui le noyau. Peut-on en régler le fonctionnement pratique? Je le crois pour ma part; mais peu importe ce que je crois : c'est aux divers gouvernements alliés qu'il appartient de mettre cela au point et d'en assurer dans le détail l'application pratique. C'est une grande œuvre, mais c'est une œuvre réalisable. Biblioteca Gi!lo B a'1CO

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