Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

L7INTERNATIONALE tionale_s,nous nous y sommes refusés et je vais vous dire pourquoi. Nous nous y sommes refusés parce qu'il est impossible de mettre la main dans la main de ceux qui ont pactisé avec les deux empereurs qui ont déchaîné la guerre. Mais je vous le jure, depuis les premiers jours de la guerre, j'ai toujours tendu l'oreille du côté de l'Allemagne. Quand arrivaient à Bruxelles, à Anvers, à Bruges, les premiers prisonniers d'une armée dans laquelle il y avait un tiers de socialdémocrates, je les interrogeais anxieusement pour leur demander ce que pensait l'autre Allemagne? Chaque fois qu'au Reichstag impérial une faible voix, si faible fô.t-elle, a essayé de libérer sa conscience, je l'ai entendue avec une sympathie profonde, et lorsque. certains de nos camarades allemands - je ne nommerai que ceux qui sont en prison - Rosa Luxembourg, qui expie aujourd'hui le crime d'avoir montré que les femmes sont parfois plus courageuses que les hommes, Liebknecht qui continua la tradition glorieuse de son père, chaque fois que ceux-là ont parlé, nous avons dit et nous redisons encore : << Hs sauvent l'Internationale et ils préparent sa résurrection. » Mais d'autre part, citoyennes et citoyens, à mesure que la victoire, que notre victoire, que la victoire de la liberté el du droit sera plus proche, nos devoirs gràndiront et nos difficultés, pour faire que ce qui est une guerre de défense ne devienne 8 b' otec-1 Gi'10 s,a CO

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