Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

DEUXIÈME ANNIVERSAIRE DE L1 ASSASSINAT DE JAURÈS 2 27 autres à se libérer, prépare sa propre libération, le monde entier, la conscience unive.selle, s'apprêtent à frapper ceux qui ont commis les crimes contre lesquels nous nous sommes insurgés. - Aussi, à l'heure actuelle, c'est avec une certitude tranquille que nous envisageons l'avenir. Je n'ai, rious n'avons qu'une crainte : ce n'est pas que la victoire nous échappe, mais bien que notre propre victoire nous domine. ll y a quelque part, chez Nietzsche, ce grand Allemand qui, plus que personne, détesta le militarisme prussien, il y a un mot admirable : « Celui qui lutte contre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même. » Nous luttons contre le militarisme et l'esprit de conquête : prenons garde de ne pas devenir un jour les prisonniers du militarisme et de l'esprit de conquête. Tout au début de la guerre, un de nos plus fermes militants, notre camarade Henderson, qui siège aujourd'hui dans le Gouvernement britannique, me disait : « Vandervelde, souvenons-nous toujours de l'Internationale. » Nous n'oublions pas l'Internationale, nous ne l'oublierons jamais et ne l'oublions pas au moment même où le meilleur de nos forces est absorbé par la défense nationale. Nous ne l'oublions pas et nous le prouvons par notre attitude. On nous a demandé de rétablir immédiatement, sur-le-champ, les relations interna8 ot 1 G1'10 B ,,.,c o

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