L'INTERNATIONALE ET LA VICTOIRE DES ALLIÉS 193 Gouvernement austro-hongrois suscite notre énergique protestation. Les exigences de ce gouvernement sont d'une brutalité qui ne s'est jamais vue dans l'histoire du monde à l'égard d'une nation indépendante. Elles ne peuvent être calculées que pour provoqùer la guerre. ,, Ce n'est pas nous, ce n'est pas la presse des Alliés qui parle. C'est la socialdémocratie allemande qui constatait, à la veille de la guerre, que les actes de l'Autriche, approuvés par l'Allemagne, ne pouvaient s'expliquer que par le désir de provoquer la guerre ! Mais s'il pouvait y avoir encore un doute dans votre esprit après cette déclaration, je rappellerais simplement que, bien avant l'assassinat de l'archiduc, en 1913, pendant la guerre des Balkans, l'Autriche avait déjà voulu attaquer la Serbie. Nous le savons par le Livre Vert italien et par une déclaration qui a été faite en décembre dernier à la Chambre italienne par M. Giolitti, disant qu'en 1913, l'Autriche avait invité l'Italie à attaquer la Serbie et que l'Italie s'y était refusée. N'est-ce pas la preuve évidente, citoyens, que le crime de la Serbie n'est pas d'avoir été la complice de l'assassinat d'un archiduc autrichien, mais d'avoir barré à l'Allemagne et à l'Autriche la route qui conduit à Salonique?, Maintenant, si nous passons à la Belgique, nous voyons qu'après l'attentat, après le crime, après B&LGIQUE BNV ABIE lS b ioteca Gi'lo 8 a'lco
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