Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

LETTRE OUVERTE AU CITOYEN SCHEIDE~IANN 167 lant I Demandez-le, chez no~s, à nos amis de l'extrême gauche : à de Brouckère, à de Man, engagés volontaires et sous-officiers de l'armée belge. Peutêtre, au surplus, si j'avais parlé devant des ouvriers socialistes, eussé-je rencontré de la contradiction, voire de la contradiction violente : c'est quand je faisais un effort, que des amis ont appelé courageux, pour distinguer entre le peuple allemand et ceux qui le gouvernent. Vous vous étonnez ensuite de ce que, socialiste, pacifiste, internationaliste, je sois « pour la guerre jusqu'au bout >>. Ce ne sont pas les expressions dont je me suis servi, mais si, par « la guerre jusqu'au bout >>, on veut entendre la guerre jusqu'à ce que Guillaume II soit vaincu, comme l'a été Napoléon 1°', ces expressions rendent fidèlement ma pensée. Je n'ai fait, d'ailleurs, en parlant ainsi, que répéter ce qu'ont dit, dans la résolution de Londres, tous les socialistes des pays alliés, y compris, ne l'oubliez pas, Mac Donald, Keir Hardie et les autres délégués de l'Independent Labour Party. .~ Mon attitude, néanmoins, vous fait une impression extrêmement pénible, « parce que Vandervelde n'est pas seulement un membre du Gouvernement belge, mais le président du Bureau socialiste international J>. Croyez-vous donc, Scheidemann, que ce titre me condamne à rester impassible? E t 1otec1 C",1 0 B a'lr >

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