Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

\ 160 LA BELGIQUE OCCUPÉE teurs les moyens dont ils disposent. Lorsqu'il s'agit de peuples ou de gouvernements, il faut une police plus puissante, et elle ne peut résulter que d'un accord international. On a d'ailleurs, dès à présent, des précédents ; il est interdit de se servir de halles dum-dum ; on avait aussi interdit pendant quelque temps les bombardements aériens ; le droit des gens ne tolère pas la guerre avec des microbes. Il y a donc là un embryon du droit international auquel je songe; mais je vois aussi l'objection que vous allez me faire : Ces actes de La Haye ont été jusqu'à présent des chiffons de papier; les renouveler serait amener des déceptions nouvelles. Aussi, lorsque je pense au droit international, je pense à un droit international nouveau, à, celui dont M. Aristide Briand parlait il y a quelques jours aux délégués russes : un droit international garanti par des sanctions efficaces. Mon excellent ami M. Salomon Reinach, l'amateur et écrivain d'art que vous connaissez tous, me communiquait il y a quelque temps une note intéressante sur la manière dont cette police internationale pourrait être organisée. Des inspecteurs, partant du centre de La Haye, visiteraient les fabriques pour empêcher que l'on ne se serve de moyens condamnés par le droit des gens; des sergents de la paix, au nombre de 5.ooo, seraient à la t4te d'un arsenal où, dans l'intérêt de tous, on disposerait des moyens de destruction que donne 81b 1oteca Girio 8 arico

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