Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

L'HÉROISME DU PEUPLE BELGE <1 ) Je vous remercie, du fond du cœur, Monsieur le Président, pour les paroles d'affection que vous venez de m'adresser et pour le tém~ignage d'admiration que vous venez de donner à mon pauvre pays. Vous évoquiez le nom de Jaurès. La dernière fois que j'ai pris la parole à Paris, c'était à ses côtés et aux côtés de Scheidemann, alors vice-président du Reichstag, dans une démonstration pour la paix. Je reviens aujourd'hui dans cette même ville parler de la guerre et pour la guerre. Et cependant j'ai conscience de n'avoir pas changé. Je suis ce que j'étais hier, ce que je serai demain : socialiste,· pacifiste, internationaliste. Et, si je suis du sentiment que cette guerre doit être faite jusqu'au bout, ce n'est pas quoique, mais parce que socialiste, parce que pacifiste; parce qu'internationaliste. Socialiste, car le socialisme a toujours affirmé le droit de légitime défense des peuples comme des individus. (,) Conférence donnée sous la présidence de l\f. Charles Gide au , groupe Foi et Vie, à Paris. B b 1otec:i G1'10 8 é!'lC'O 1 j 1

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