Almanach Boulanger - 1889

LA HAINE DES ALLEMANDS Dernièrement, une après-midi, surpris par une forte àvei'le, je me réfugiai dans une petite brasserie dea faubourgs. Plusieurs ouvriers, obligés de quitter leur chantier, avaient fhi t comma moL lls pari:lient de la prochaine guerre et de Boulanger. Parmi eux, à leur accent- que je connais, hélas ! pour avoir habiié en quali lé d'exiU-. ieur pays pendant longtemps, - je compris que plusieurs ét.aient Belges-Flamauds et d'autres Allemands. Du reste, c'est la. méme race! 'l'ous ces étrangers débln.téraient contre le général; parcontre, les ouvrier·s Français le défendaient. Lecteurs, je vous laisse le soin d'apprécier. . . . . 19 JANVIER 187 1 C'étaitàBuzenval, le soit• de la bataille: Un toutjeune sergent fr·appé parla mitraille, Entouréd'AlJemands raille encor les vainqueurs. <f Rends-toi, lui crient-ils, ou sur l'instant tu meurs l » Mais lui, se rappelant le grand mot de Cambronne, Répond à l'offlcier de la troupe 'feutonne, Avec l'u.ccent moqueur des loustics Pari3ieus : 1< Moi, mo re11drol ohi!~ l~ l J'em...mitllele• .IJr·•uien•l •

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