-44Tout à coup, un bomme est appara, ardent, patriote, exécutant le programmo démocratique qu'il avait accepté. Aussit6t !es républicains de carton, dont !es deux Chambres sont inondées, prirent cct homme en haine. Par bleu! illes faisait rougir - bien que ce fOt difficile - car il ne se contentait pas de parler, il agissait : il réchauiTait l'esprit patriotique, il chassait !es princes conspiratenrs, il c. mettait au pas , ]es oftìciers réactionnaires, il évita.it les conilits sanglants entro le peuple et l 'armée; bref ilélait Français de creur et d'Ame. Quelle audace l Cela ne pouvait durer! Sa conduite était un soumet quotidian infligé aux ferrystes el meme aux radicaux à la langue dorée. Haro! sur le géneur l Et, du coup, tous !es beaux parleurs, lous !es repus, tous !es venlrus épounntés s'alli<lrent et. .. de compagnons de saint Antoine essayèrent de se tt·ansformer en sangliers. Coup de boutoir d'ici, de là ... heureusement en pure per le, car, pcndant leurs dix-huit ans de go infreries ils avaient s i bien usé leurs défenses qu'elles ne piquaient méme pas . .. * En résc.mé nons sommes Boulangiste parce que le gén,kal réclame la revision de notre Constilution royalisle, parce q e~' il demande que le peuple l•·ahi puisse a u plus tòt cboisir de nouveaux représentants, pl 'JS sincères, plus intègres, moins bavards, -des hommes qui, au lieu de ne s'occupar que de leurs aiTaires personnellcs, s' intéressent à cellcs du pays et au sort d es classes pauvres. 'fant que le parti Boulangisle n'a ura pas d'autre but - et tout nous porte à cz•oire qu' il n'en déviera pas - nous serons avec lui envers et contre tous les parlementaires égoistes qui ont conquis, en fai t de gioire, le mépris du pays . Vivef r_:cel Vive la vraie République l l'
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