-39Aucun Européen ne conna!tra jamais ces natures impénét rables des Asiatiques. Conduisez-les à la féte, à la m01·t, visages impassibles. Que peuvent étre la reconnaissance, la hnine de tels gens ! ... Malheureusement c'est à qui se c roulera • dans ce milieu. La tì nesse française vient se lmter cont ra la dissimulatioo annamite. Chaque jour, !es r elations paraissent meilleures, et bien dcs résidents s'y laisseut prendre. Tout est à la surface, et l'on a le tort, de not re cOté, de s'endormir dans urre imprudente sécuri té. 6 avr il. Somrnes j ournalières allouées aux troupes fraoçaises de l"lndo-Chine (sous de poche et ordinaires réunis) en campagne. Adj udants . . . . .. . . . . . . . . . . .. . . . Sergents .. .. . . .... . . • .. . . .. . . . Caporaux .. .. .... . . .. • .. . . . .. . Tambours . . ... . . .. . . . . .. . . . . . . Zouaves l en classe. . . . ... . . . . .. . Zouaves 2• classe. . . . . ...• . •.• .• 3 fr. 20 l 15 o 70 o 70 o 58 o 53 7 ani l. Nous apprenons que le Colombo, rapatriaot de nombreu x oftìciers et soldats convalesceols, a ttendu à Por t-Said, de puis le 17 mars, n'y est pas encore arr ivé. O o le eroi\ perdu corps et biens. . .. Les voyages en cornmun, en métier militaire, se font remarquer par de nombreux désag rémellts; nourriture peu abon - dante, peu soignée; eouchage fortnégligé, discipline de fer. 10 avril. Cinq houres du matin. - Départ de la quatrième compagnie des zouaves . Cotte après-midi, tous les malades du bataillon r estés à Hué,
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