Almanach Boulanger - 1889

111t... _LE_P_A_RT_I_N_AT_IO_N_AL-.~1~ Au-dessus de la. melée dea idées, de la diversion des programmes, des rivalités de groupes, arborer un étendnrd auquel so rallieraient tous les groupes, tous )es progra.nJmes et toutes les ictées, c'est une conception qui ne paraitrait pas devoir rencontrer d'opposition ni soulev•r de coleres. Dans h• F'rance républicaine, uo monde d'ambitions s'agite. Les uus tirent à droite, les autt•es à gauche, d'autres eneot'e s'obstinent à piétiuer au centre, et toute la politique, depuis de longues nnnées, cousiste à décrocher un porlefeuille, au màt de cocagne savoureux de l'intrigue. 'foutes les grandes questious sont laissées en an·iére. Les problèmes sociaux passent apros !es satisfactions personnelles, et la recherche d'une situation prime la recherche des solutions pressantes. Le pal'!emenlarisme nous énerve, sans jamais aboutir. Et nous vivons cn de perpétuels et incurable dissentiments. L!\ France l la R épu blique! Il s'agii bien de cela. Il s'agit de savoir qui sera mini~tre du ruodéré ou de l'unionniste, du radicui ou de l'extréme, du neveu ou de l'oncle. Qunnd, an bout de l'ex.ercice cles douze mois, on l'6capitule, ou constate que la Chaml>re a renversé 1rois cabinets, que le budget s'est alourdi , et que l'on n'a pas fa.it un pus en avant. Et, cependant, ]es travaux de la dòfense sont négligés, la fabrication des nrmes se ralentit, !es fortifications sont menées mollement. Et l'ennemi , avide de nouvelles conquetes, complote d"inquiéta.ntes alliances; comrneut lui répondrous-nousY En envoyant des troupes au Toukin, eu révaut d'entrepriaes coloniale• inédites, sans profìt pour le paya, non a..na 1\Yl\nta(j"e pour de gertninu Individua• lit6o,, Alar•, "no vol~ •'-ltn1 QAJ\datnlll et daonròtot, aaa 1>rodla,. 111••, o•• Cou... ~u. !Jtlllandt ~~~•l'Q!I 1on1•' !1~1 f~JI\lt~•• ••

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