Il piccolo Hans - anno VI - n. 22 - aprile-giugno 1979

MaZlarmé: « R, ma:lgré .le nombre presque restreint des mots commandés, pourrnit se dire l'articulaition par exoellence [...]. L'élévation, 'le but atteint meme •au prix d'un rapt, ila pléniitude; enfin, par onomatopée, une déchirure et, d'après ,l'impor­ tance meme de la ,lett , re , , quelque chose de ra­ dioal: ce sont les sens principaux qui frappent le �inguiste » 28 • « Prépotence ou puisisance violente» da una parte, « l' élé­ vation, le but attcint meine au prix d 'un rnpt, la pléni­ tude; [...] une déchi-rure» daH'altrn con assoluta sim­ metria; ma ancor rpiù iso11prenderà ·ritrovare nelle con­ clusioni di Mallarmé la stessa persuasione ,di poter arri­ vare a pochissimi rndicali primordiali (come sognava Saus i sure) avvalendosi idi un ·esempio, l' · « Aryaque» ap­ punto, che ci ·richiama - come v,edremo - assai vero� 1 s i milmenite proprio a Pictet: Qu'esit-ce qu'une racine? Un as,semblage de lettres, de con­ sonnes souv·ent, montrant plusieurs mots d'une 11angue com­ me di!sséqués, réduits à leuris os et à ,l,eurs tendons, sou­ s t raits à ,1eur vie ordinaire, afin qu'on veconnaisse entre eu.,c une parenté secrète: plus succinct et plus évanoui encore, on a un thème. Le Sanscrit, langue soeur du Latin et du Grec, et peut-etre ll!a plus anciea:me d'entre les fi1les de l'Aryaque, (à quoi se rattache l'Ang1ais hii-meme, si, dès ma1n:1Jenant, v,oius en jugez par 1es ,ana:logies lat1nes ou grec­ ques consignées ici) ne oompte pas beaucoup plus de cinq cents racines et thèmes [...]: d'où l'on pourrait conclure à bon droit que ·les mi!�lier.s de mots d'une Jangue sont ap­ parentés entre , eux 29 • Come per la « paléontologie linguistique » . d'Adoliphe Pictet, nella quale la ,radice · « aryaque » è vista come un « ossement fossile», così che •« les mots .durent autant que les os», am.ohe per !Mallarmé i « motis d'une langue» sono, nelle loro radici, « cornme disséquéss, Téduits à leurs os et à leurs .tendons»; meglio, · anch'essi apparen- 13