Il piccolo Hans - anno III - n.10 - aprile-giugno 1976

Description dela chambre de l'Epouse du Béglierbejs de Rumélie à Sophia en Buligarie./. Deux Enuques noirs nous recurent à l'entrée du loge­ ment du Batim.ent, et nous conduisirent par une langue Galerie au milieu de deux rangs de jeunes fi,lles très-belles; dont les cheveux :descéndoient en l'ongue tresse jusqu'à ieurs pieds, et qui étaient toutes vetues d'un superbe damas d'un tissu brilant, broché en argent. Après cela j'entrai dans une grande chambre de forme ronde, où pour mieux dire un Pavi:llon avec des fenetres dorée; dont la plupart étaient ouverte parceque les arbres plantée du paviUon formais une ombrage agréable qui temperai ,t la chaleur, et amortissait 1l'éclat du SoleH, les jasmins et les chevrefeuilles qui s'élevoient en Serpentant le long de leurs tiges repandoient une odeur d'ellicieuse dont les charmes étaient encore relevés par 1ledoux mur­ mure d'une fontaine qui versait son eau dans un bassin :de marbre; au fond :de la chambre , la -vapis1serie était ornée de toute sorte de fleurs qui sembloient tomber de differentes corbeilles, légèrement inclinées. Sur un Sopha, élevé sur troits gradins ·et... retro ... couvert de tapis triès fins de Perse, était assise Jépouse du Béglierbejs, sur des carreaux de Satin brodés; a ses pieds étoient ses deux filles a,gées de 12 ans, charmante comme des anges; mais apeine les remarqua:it on auprès dela belle fatine leur mère tant elle :surpassoit en beauté tout ce que l'on trouve de plus aimabJ-e en france. Ses belles esclaves au nombre de vingt, placées en haie aupied du Sopha me rappellai-t l'idée des Nymphes de l'anti­ quité. Je ne pansait pas qu'une telle scéne de beauté put éxister dans toute ,la nature; leur maitress leur donna le signal dujeu et deladanse, aussitòt quatre d'entrélle se mirent ajouer sur un instrument qui tenait du luth de 1a guitare quelques airs forts doux, tandis que d'autres 134

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