En este articulo se examinan as1m1smo las distintas teorias a cadémicas sobre el crecimiento y desarrollo de las ciudades desde 1920 y se muestra que, si bien la mayoria de los teoricos ha preparado modelos basados en diversos conceptos ecologicos o determinados conceptos sociologicos, la cuestion de la desigual distribucion del poder y de los recursos en relacion con el crecimiento de las ciudades solo ha sido estudiada con verdadero detenimiento por sociologos marxistas o inspirados en el marxismo. En la segunda parte de este articulo, que aparacerd en el proximo numero, se intenta mostrar, sin embar go, que la relacion entre propiedad inmobiliaria y poder ha cambiad o enormemente desde el siglo XIX. Una serie de instituciones pri vadas y publicas han adquirido el contro[ del acceso a la vivienda; su poder y su riqueza se van acumulando mediante la formacion de c artels y mediante el contro[ monopolistico de los procesos de adquisicio n de la propriedad privada, pero no forwsamente mediante la posesion efectiva de esta propiedad. RESUME Les communautés ouvrières qui se sont développées autour des grandes industrie des 18° et 19° siècle, lesquelles dépendaient de la proximité des suorces de matières premières et de combustible , et des voies d'accès aux marchés, ont eu de plus en plus de peine à trouver leur piace dans le nouvel ordre social. La croissance des grand es sociétés au cours de ce siècle a eu sur les classes moyennes les memes effets que la révolution industrielle sur la classe ouvrière. L'expansion d es villes au 20° siècle est due en premier Tieu au développement des périphéries , avec leurs lotissements pour les classes moyennes de plus en pl us nombreuses, à mesure de l'accroissement des besoins en personnel des grandes sociétés. Les conditions générales de logement se son nettement amélio rées, surtout dans l'après-guerre, mais cette amèlioration n'a pas été uniforme: il existe une forte concentration de logements de mauvais qualité dans certains secteurs (en particulier dans le centre des vill es). Les conditions de logement de ceux qui comptent le moins dans la hi érarchie des affaires n'ont cessé de se détériorer. En outre, la populat ion des couches sociales inférieures est entassée dans des zones « indésirables " où elle trouve (ou cherche) des logements à prix accessibles. La réponse de l'Etat à ce « problème » embarrassant a été la mise sw· pied d'une série de « Programmes contre la pauvreté », élaborés et soutenus par tous les partis, qui ont pour but premier de c ontroler une situation potentiellement explosive. Les responsables de ces programmes reprochent aux pauvres d'etre pauvres et prétende nt que, pour briser le cycle de la privation, les pauvres doivent apprendr e à s'en sortir eux-memes. Ces « experts en privations » croient aussi que si l'Etat n'a pas pu vaincre la pauvreté c'est avant tout un problème administratif et technique, et qu'il s'agit d'introduire d'abord de bonnes techniques de gestion. L'article examine aussi les théories académiques sur le dével oppement urbain et la croissance urbaine depuis les années vingt. Il montre 38
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