Interrogations - anno IV - n. 11 - luglio 1977

COM~ROMESSO STORICO dare, nel prossimo futuro, dei frutti di chiarezza e di recupero all'area propriamente libertaria degli elementi antiistituzionali e potenzialmente o confusamente antiautoritaria del « nuovo dissenso ». Il grande compito degli anarchici in Italia oggi e, crediamo, proprio questo, di occupare quello spazio rivoluzionario lasciato progressivamente libero non solo dal P.C.I. ma anche da quegli ex-extraparlamentari che, alla sinistra del P.C.I. ne seguono il progressivo spostamento a destra, e che non puo essere lasciato al disperato irrealismo della P.38 od all'irrealistico militarismo del « partito combattente ». Si tratta, come diceva il titolo di un editoriale dell'ultimo numero di A, di costruire « !'alternativa libertaria tra neo-riformismo e lotta armata ». Giugno 1977. RESUME Pendant les deux dernieres années, la situation italienne a été caractérisée par une forte esca'iation de la violence politique, a tel point que quelque observateur étranger pense que l'Italie soit proche de la guerre civile. En réalité, on exagere ,la dramaticité de la situation (pour des motifs opposés), aussi bien de la ,part des partisans du combat armé que de celle des responsables de l'ordre public: les premiers esperent accélérer ainsi la maturation des conditions révolutionnaires, les autres sont décidés a utiliser tout « désordre » pour des buts répressif s. Les principales organisations clandestines qui se vouent a la lutte ar.mée contre l'Etat sont aujourd'hui les Brigades Rouges (BR) et les Noyaux Armés Prolétariens (NAP), taus deux de matrice marx-leniniste, mais différentes en ce qui concerne le mil.ieu de recrutement et les zones d'intervention. L'auteur tente une analyse de la stratégie de ces organisations, qu'il considere une faillite, tant du point de vue « politique-autoritaire » que dans .une perspective « sociale-libertaire ». Hors de la guerriUa urbaine, la violence politique se manifeste aussi aus cours des manifestations -dans ,les places, de la part de jeunes, 31

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