LE GROUPESOCIAL ration, 11n'y avait pas de motif de s'y référer. Néanmoins, cette approche se modifia par la suite dans la mesure ou l'Occident est devenu plus attentif aux problemes des droits de :l'homme en URSS. Le 16 fevrier 1976, l'adjoint du chef de la Section administrative du Comité Central du PCUS déclara, lors d'une entrevue avec des Juifs qui sollicitaient leur départ pour Israel, que 1 les autorités soviétiques étaient idisposées a tenir leurs engagements internationaux, et qu'elles les tena'ient a condition de ne pas porter préjudice a l'Etat. 11souligna que lors de la solution du probleme de la réunion des familles, comme d'ailleurs des autres questions liées aux droits !de l'homme, les organes soviétiques partent du príncipe que " les intéréts de l'Etat priment les droits de l'homme ». Enfin, ·en juin, le idirecteur général de l'OVIR, Vladimir 0B1DINE, expliqua que pour la délivrance d'autorisations de sortie d'URSS les organes sovietiques compétents allaient se conformer strictement aux dispositions de l'Acte rinal de la Conférence d'Helsinki, qu'elles n'accorderalent de visas que pour la réunion des familles, et qu'e-fles ne considéraient comme faisant partie d'une famille, conformément au Code du mariage et de la famille, que les époux et leurs enfants non mariés. Les refus pour " degré de parenté insuffisant » deviennent maintenant un phénomene ,aussi habituel que les refus " pour motif de posses•sion de secret ». De cette maniere, l'Acte fina'f de la Conference d'Helsinki est devenu un mayen de... limlter l'émigration. 11n'est pas besoin de s'étendre sur l'hipocrisie de parellle interprétation de la Déclaration d'Helsinkí, dont les articles humanitaires ont pour but de rendre plus libérale la politique d'émigration, ce qui est d'ailleurs confirmé par l'engagement des participants a la Conference d'agir conformément aux buts et prinoipes de 'la Déclaratlon des Droits de l'Homme et du Pacte relatif aux droits cMls et politiques, dans lesque'ls est clairement affirmé le droit pour chaque citoyen de quitter tout pays, y ·compris :fe sien. De plus, les décisions des autorités soviétiques sont inconséquentes meme par rapport a leur propre 1interprétation de la question de la réunion des familles, car on enregistre 1des refus d'autorisations de départ meme dans des cas ou la qualité de " membre de la famille » est conforme a 'la définltion q_u'endonne le Code ,soviétique (voir Document n. 5 du Groupe). 11faut souligner que sette inadmissible distorsion de l'Acta final, a laquelle recourent maintenant ,fes autorités, rend impossible la sortie du pay,s de citoyens soviétiques désireux d'émi127
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