Interrogations - anno III - n. 7 - giugno 1976

INEVITABLE BURE4.l:[QRATIE ponsabillté directe du secrétaire général. Ce dernier ne vien t pas toujours du mouvement syndical, plus rarement encore de la production; il a des tâches multiples et lourdes, et les candidats qualiriés sont peu nombreux à se présenter à de tels postes. L'autonomie relative des secrétariats permet-elle d'impulser une ligne politique, des directions de recherche, une solidarité ertective, un soutien actif à des luttes? Il existe évidemment des organisations qui sont des bureaucraties à l'état pur, sans congrès, sans effectifs, financées par des officines gouvernementales ; · je n'en parlerai pas, car elles ne peuvent servir de critères d'évaluation ni d'instruments de la critique du syndicalisme actuel. En revanche, certains SPI coordonnent efficacement les actions de certaines de leurs affiliées , luttent réellement contre la répression et les dictatures, son t à l'avant-garde du travail syndical sur les sociétés multinationales et sur les questions de santé et de sécurité, par exemple. Les Conseils mondiaux I ES CONSEILSmondiaux de sociétés, - qui existent pour -' General Motors, Ford, Chrysler, Saint-Gobain, DunlopP,irelli, Nestlé, ·unilever, etc. - regroupent des responsables d e syndicats ayant des membres dans l'une ou l'autre filiale d e ces sociétés ; ils ont pour but « de di!!user des informations aux syndicats ·concernés, de soutenir les organisations lors qu'elles traitent avec la direction et de coordonner l'action syndicale ·dans les sociétés en question. Les SPI cherchent d réaliser' un certain degré d'harmonisation des conditions de travatz · ·de tous les salariés d'une méme société dans le monde entier, d obtenir une date d'expiration commune pour toutes les conventions · collectives et à faire reconnaitre par la direction que beaucoup de · problèmes du travail dans une société multinationale -sont liés entre eux et· doivent étre pris en considération dans un cadre· global par les syndicats et les employeurs.» (13)··Les listes des flllales et des participations, par exemple, sont patiemment reconstituées· pour obliger les sociétés •à en publier d'exhaustives. Des recherches sont faites • ,:· ·; • ·.· ., . . i_; ' .•· 1: l •t '~ . 03) Laurent Enckell, « There's a Way to Work Together », VleW])olnt 5, (4), 1975. 39

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