La Fiera Letteraria - anno XVI - n. 27 - 2 luglio 1961

Pag. 2 LA FIERA LETTER~RI~ Domenica 2 luglio 1961 delle e ricche > Genova. Firenze e Venezia. la man– canza d'ogni spirito d·im– ziativ.:i negli abitatori del– la e poverissima> Napoli Dopo la profonda crisi del– la seconda metà del '600 vi era stato un nuovo ,rin– calzo> della nobiltà feu– dale ed un forte incre– mento della ricchezza fon– diaria ecclesiastica: il ral– limento dei tentativi rivo– luzìonari che prendono no– me rla Masaniello determi- · narono una e rifeudalizza– zione > del Mezzogiorno e la cristallizzazione della sua economia in una fase di arretratezza. Le nuove classi economiche che lun– go il '600 cominciavano a prendere coscienza della loro forza non ebbero tem– po di mettere salde radici. Ciò nondimeno. esse costi– tuirono il nucleo attivo che sorresse la monarchia nella lotta contro il baro– naggio e la Curia di Roma e prepararono il clima rivoluzionario nell'ultimo '700. Le riforme del primo pe· riodo borbonico e sovra– tutto quelle . del periodo franrese operarono indub– biaml•nte in profondità. Con le leggi. eversive ven– nero sn:idicali gli ultimi residui della vecchia con– cezione della proprietà ter– riera. fu liquidata la pro– prieta ecc-lesiastica. elimi– n~te quelle sovr.i:istrutture che. in omap:,e"ioad una se– rie di vincoli di natura feudAle. limitavano l'eser– cizio assoluto del diritto di propriet8. Dal decennio francese. la proprietà ter– riera diventò vera.mente la base dell'impalcatura dello Stato. non soltanto perché verso di essa di orientò quasi unicamente il nascente ceto medio. ma anche perché la struttura della monarchia ammini– strativa pop:giò sulla clas– se dei proprietari e co– minciò ad apparire chia– ro che ad essa erano le– gate la forza e l'unità dello Stato. Le e quotizzazioni> dei demani non valsero però a creare una nuova catego– ria di piccoli proprietari. legati all'ordine borboni– co: si acuirono nelle cam– pagne i dissidi sociali: i risparmi non vennero rein– vestiti dei miglioramenti fondiari, ma nell'acquisto di nuove terre, che grosso modo continuarono ad es– sere coltivate estensiva– mente. La ricchezza priva– ta continuò cosi ad essere cpncentrata nelle mani di grandi proprietari terrie– ri. che. salvo eccezioni di notevolissimo rilievo, con– tinuarono ad avere una mentalita che, se non as– senteista quale quel1a de). l'aristocrazia cui si erano sostituiti. fu. quanto meno, poco moderna. La ct1ltu1~a francese l'11nità d'Italia e (continua da pagina I) dernière guerre nCce5sairc, de ce grand parlement fèdérati( .:ontinental où jaura1 peut-étre l"immense joie de m'asseoir à còtC de vous "· Parn11 1es Ltaliens qui. à partir de 1859. menerent leurs compatriots vers l'umté. Hugo exalta tout particuherement Gari– baldi. nntamment 1rirsqu'il fut invité à Jersey cctte ile dont Ics- autorìtés locales J'avaient contraint a partir, pour pr6sider le 14 Juin 1860 le meeting des Amis de la Sicile. Son discours [ut un chant d'espe– rance: !es tyrans - en la carcostance le jeune roi de Napl<?s François [I - et Ics tortures dCcidees ('Il leur nom· e de l"h1- stoire saignante ... cela se passe au pays de Tibère > furcnt mis au pilori. Il ne de,·ait plus y avoir rfindifférents dans le monde: tous devaicnt sovtenir Garibaldi: e Qu.il y ait un feu sur toutes !es man. tagnes de Sicile t>t ima lumiere sur tous les somrnets de i"Europe. Garibaldi!. .. c·est un homme. rien de plus. l\Iais un homme dans toutc racception subhme du mot. Un homme de liberté, un homme de \'humanite. Vir, dirait son compa– triote Virgile ... Toute celte sventure est épique. c'est lumincux form1dable et charmant comme une attaque d'abeiJ. les >. L'image d"une ltalie unifìée était ensuite présentée nux auditeurs: e Vous qui m'écoutez. vous la repré-.entez vous celle vision splendide? L'Italie libre! li– bre! libre du golre dt? Tarentc aux lagu. nes de Saint Mare. car. je te J'affim,e dans ta tombe, ò Manin. Venise sera de la fète! ... L'ltalie existe. l'ltalie est l'Italie. Où il y aw1it un terme géogra. ph1que. il y a une nation > Et cela fi. nissait par une exaltat1nn du Droit. et le défi lancé aux c 1 espi)tes d'arreter e le monde précipité par D1eu dans la lumiè– re >. Ce discours fut reproduit le 20 Jt11n par le quotidien parisien L'Opinion Na– tionale, à qui cela valut, dans !es vingt quatre heures. un avertissement mini– stèriel e considérant que cet article con– tient. à ,propos des affaires de Naples. un appel violent et '!énCral aux passions révolutionnaires >. Au printemps 1811 le comité palermitain de l'Association Uni– taire ltalienne inscrivait par un vate unanime le nom de Vietar H1.,1goparmi ses membres d'honneur. Après le lyrisme ùe Lamartine et d'Hu– go qui, jusque da:1s !eurs écrits politi– ques. se souvenaient d'ètre poètes, le ton des articles de George Sand parait cal– me, Si vibrant soit-1I. Le premier. daté de Nohant. 4 juillet 1859, est un long éloge de Garibaldi: e Je ne rus pas éton– née. ces jours-ci de voir le portra1t de Garibaldi chez !es 1nontagnards devots du Velay et des Cévennes. Cet aventu– rier illustre, que naguère certains esprits craintifs se repésen'.aien camme un ban. dit, était là parmi !es 1mages des Saint>. Et l'écrivain parlait de e croisade au nom de la liberté >, oll le peuple italien suivait e l'homme des actions épiques et des initiatives surnaturelles ..., au renom fantastique ..., au ~énéralat de légende >, Le second article !ut écrit. à Nohant aussi, le 26 mai 1800. Garibaldi vena1t de débarquer et .le vaincre en S1c1le: e L'Europe entière a tes yeux sur lui et s'éveillc chaque :natin en demandant où il est et ce qu'il a (ait la veille >. l\fais Gcorge Sanj constate que trois hommes éminents luttent pour l'ltalie: e Deux se ressembleot beaucoup: Victor Emmanuel, s'il n·'l.vait la douleur d'étre roi, serait avec Garibaldi sous la len– te>. Et elle sort de !'ombre celui dont ses confrères ne parlaiant pbinl: e Entrc ces deux ftmes br0lnnts. un esprit tenace et pro!ond protège le destin de l'Itahe. Guai.! malheur, camme disent les Ita– licns, le jour oll la sagessc et la persé– vérance de M. de Cavour ne rassemblc. raient plus les rénes dc ce quadrige si malaisé à conduire: la noblesse. le peu– ple, l'armée, le cll?rgé. Si le roi Victor Emmanuel et Garibaldi sont le bras et l'épée de l'ltalie, '.\1. de Cavour est cc bouclier sans lequel ces preux ne se– raient point préservés des 0éches de l'embuscade >, Aussi George Sand sou• haitait-elle que 1.?s trois hommes re. stent touJours unis. fut pour Alexandre Dumas qu'un cadre dans lequcl Garibaldi lui parut le per– sonnage essentiel. En 1850, l'Ccrivain avait déjà parlé des exploit-s sud-amt?ri– .:-ains de l"héroi.,:iue condottiere. Oans rhiver 1859-1860 il lui rendit visite à Turin et rapporta ses impressions dans ::.on livre causeries. Au printemps de 1860, il termina. an 5•31dant d'un manu– scnt du brilhmt gP.néral des chasseurs des Alpes dans la guerre de 1859 et de notes fournies par son état•major, les Mémoires de Garibaldi., publiées daos la mème année à Paris, Bruxelles, Londres, Zurich et Lisbonne. Lnfin. en juin 1860. abandonnant son projet de voyage en Grèce. Turquie et ~ians le Proche-Orient, Dumas débarqua :\ Palerme et se mit bientòt au service cie Garibaldi: il a conté cela en des articles qu'il réunit sous le titre Les Gnribdldiens. ·ses b10- graphes ont traité de romans ces écrits et le dernier d',mtre "?UX, André Mau– rois. a déclaré~ e A beau invenler qui vient dc loin >, lls ne se seraient pas trompés de la csorte s'ils avaient lu at– tentivement !es ré,;its des contemporains. !es rapports des Consuls de France en Sicile et ceux des offlciers de la marine de guerre françai:se. Dumas mérite toute nolre confiance comme historien de Ga– ribaldi et comme chroniqueur de l'expé– dition des Mille. Certes il y a le ton avec lequel les faits sont contés, !es exclamations, !es ~nvolées. !es quallfl– catHs et les superlati!s. Mais l'écrivarn appartient à l'école romantique et son contemporain Michelet n'a pas rédigé son oeuvre dans le style et avec les mots qu'un historien d'aujourd'hui af!ection– ne. Ce qu'a écrit Dumas, c'est un re. portage: or le journaliste ne doit-il pas, pour mieux atteindre son lecteur d"un jour, forcer l'éclair3ge, faire un peu de mise en scène et se mèler à l'action? Cela, Dumas le fit avec brio. Tout en informant son public. Dumas rendit à Garibaldi bien des services dont Benedetto Croce a marqué l'importance. En face des journalistes qui criaient à la piraterie, ce fut une grande chance, pour le chef des Chemises Rouges. d'avoir pour avocal et p<Jur ami l'auteur de renommée internati<Jnale qu'étail Alexan. dre Dumas. Qu'on relise la fin de la lettre où l'écrivain, au soir de la ba– taille de Milazzo. décrivait le général endormi sur la dalle, ::;ous le porche de l'égUse. avec. près de lui. la cruche d'eau et le pain dc son repas: e Je venais de vieillir de 2500 nn;;! J'étais en face de Cincinnatus! ) et l'on aura l'une des plus belles images de légende, des images-for. ces données aux patriotes italiens et à leurs amis étrangers. Le genéral com– prenait aussi le pouvoir de l'image vraie: e Est-ce que vous nvez un photographe ayec vous? > dit-il à Dumas qui répon– cht: e Le premier photographe de Paris. tout simplement, Leeray >. <e Eh bien. re· prit Garibaldi, faites lui !aire la vue de nos ruines; il !aut que l'Europe sa. che ces choses-là >. !I s'ngissait des effets du bombardement de Palerme par Ics Napolitains. o·autrcs services rurcnt rendus par Du– mns au Chef des Chemises Rouges: il alla achcter dcs armes et dcs munitions à Marseille pour les Garibaldiens: il alerta et arma des partisans du général à Naples et à Salerne: il réunit sur sa goélette les chefs du comité clandestin pour Garibaldi à Naples: il rédigea des proclamations anlibourboniennes: il flt coudre des chemises rougcs et Ics di– stribua. A ce jeu•là, le ton de ses arli– cles change: au lieu d'un grand repor– tage. c'cst un drame vécu passionnement clont l'Ccrivain n'est plus l'historicn, mais J"un des acteurs. Le Royaume des Deux Siciles présentait alors. camme la France de 1940 à 1944, des groupcs dc résistancc :i.u pouvoir établi. dispcrsés. s'ignorant souvent Ics uns les Rutres: Alexandre Dumas n eté l'un ries animatcurs et le hCraut de l'un de res- groupes. Le drame de J'Uaité Italienne. on le voit, n'intéressa pas en France Ies seuls hommes de gouvernement. Les Ccrh•ains aussi. et les plus gr;:i.nds, cn furcnt pro– fondément touchés. J\ 1 ICOLA BALCESCIJ, l'EllSOl.ltiGl_(J DEI, llUWllGl.ll/!,',\'1'Q * Un • m.azz1n1ano • di Romania in~~;:to~ 11 ~~g~~;it.~m~::~ 1 ,"'::~ * ~ 1 /~:':J.~e ,,~: 0 ;!~s~~~ \d;f ;~= grnppo di esuli romeni 111 trio/a c.,ulc. Italia e di am,ci italiani della ,1; 1lll lfCEA 1•,11•1ts(;I} (0111'/CIIC f"CCÌ!>Orc lze \t· Romania libera, wi pelfegri· cola Balcescu, sulla CUJ ideo- naggio a Palermo, m occa- 1•oravano per la causa della dr u 11 alrro grande a,mco dct an!!'\'tmo mar per_.,0 dt 1·11/a lotta la dottrma 111a:.:.m1ana sione delle onoranze indellc patria, ma con esponenti dt Romeni, Jule.f Michclet. Ad sin dal tempo de, mori 1ra11- fa.)cio 11011 poche tracce, e che dall'lstitttto per la Storia del altre em1graziom, specie. ,; 1 1111 certo momento, 11011 tro- sih·am, fo penegwrnno come anm letto \'ffo, la • Storia Risorgimento, dalla .Società quella polacca. /11 cerca d, 1•a11do più denaro per te mol· ,•aiabondo puicolo.\O •, in tmivenale • del Cantù, eh t'II· Siciliana di storia patria, dal· Wt clima più unte e di ,wo- te 111i::.iativc propagandistiche, fine Palermo. m ,,rimi di 110- c11.wpedùt1 frauc:c,~, t' ' ro- l'Accademia di Scien:.e Let• vo mareriale per la •Storta•, 11e11sò di sposare 11110 dom1a ,·cmbre del /851. Prese allog- numt1c1 lede,;<:111. scrtlfl dt terc e Arti, dalla e Dante Ali- e certame 11 re richiamalo a/I• ricca, la cui dote scri•issc alla gio Alla Trinacria•• do1•e ùm,mcnar'i, U1c/relet, TJucr· ghierì • e dall'Università lu· che dal ricordo prcsti(!ioso cau.rn! Intanto, l'agitazione ,1c111era pagare la pensior1e, n-, fu 1111 0 sp1rrtualista intc· cale per il centenario della degli antenall del suo vupo• continua, il (atico.,;o 10\'0ro ,cmvre 111 aUe\a an,;io'>adel s:ra/1." e "" mtsllco: per lw. morte di Nicola Balcc.'iCll. lo, Nicola Balccscr, scese nelle biblioteche, 1 dispiacer, ,Jenaro, d,e i fa111ilrari gli le 11a:.1fJni sono m1·emte dt Scriuori, artisti, sacerdoti, quindi 111 Italia, dapprima ll da11gli dal/~ liti fra i capi 1111"ia1•a110 dalla Romama. Era w1 compito rd1g1r,o, men,a- f,~ffsti~ori,.01/;~~~~~ita~pp~~o:C~ Liv~rno, qui,uli O Napo/,, dcr ~!;~1:i"~~!/t:,;: 1 0;:~,a~io~~ll'(:~~!= ~~:t~u"~c~f,~~~; 0 ~~:,t i::u~~: ~~~ t::~~ 1 g~~n d~~; 11_1 ~to;~~ senza retorica alcuna, una ~;'Ìe~i~~~tr! ~ 0 f, 0 1:,~ :~¼~~ r:ese sotto Lui,zi Bonaparte, mo.,trava mollo 11111 dei 33 ,·mo, a capo dello n-d11ppo i::7:re:ia d~f~1,:tit~:o t~~i 'C~;,~ n Palermo, e VI soggiomerll ~g~~~ 1 /.~~;;:u1a c~:~r;t 1 ;'~~·a p~~ ~~::~ c~:::-~~~i:::e~~:~' 0 ;na'::~ :;~::,1: i11::~~:~,oc.::,~: 11::~ 1mccini, dove, il 30 novem· per qualche mese m una ca- consiglio dei medici, si tra- all'o11cra,cm ,•o/era affidare /erir. • Tolgo queste ~pre~- bre 1852, era stato sepolto, setta di periferia, felice dt sfer1 a H\"ere.,;,nel \.lidi; m- il suo nome: la,·orava con .\iom tll chiaro \le11ificatoda in una fossa comune _r,erpo- f~~e;:al'uf:f1:ac,~~s:1110lu:~:;;~:,~ 1 : ~::~: ~r~s;:,~:,~,':, licfi:ois:::~~ furia, per 11a11ra di 11011 ti- ~~I{~ ;;~.~1;~,o:,~l!~ cl;e \1 1~;;,',~ r.5,ri~e:f,,,:,~[1;1~~' r:c~~:~::,ic.~ tata vita. !ti aprile 18-ll era t•oleu:.a del governo rea;;,io· ni~:,, la fimrn: (t Jermcra da ii, bro /I> d1 1:ilu.1:g1olc t la partecipazione, 11011 solo di al 33. capitolo del V l,hro. mar.n.H1, mo dove si parla st11diosi ed autorità, ma d1 Il 29 noi·cmbre del 1851 tl 011cne dei • mo,·tmemo pro1•· gente semplice del luogo, ri- cuore generoso di Vicolo Bai- 1·ule11~1ale. che tra.,cina il pO- chiamata dalle 11otizie dei ce,;c11ccssera dt haucrc. /'cr polo romcnn. 11nicme a tutto giomali sulla sorta tragica alcune \ettima11c dopo ltt il RCnerc umano, .mll'i11finita del patriota romeno, spcmo- morte, co11t11111cra11110 a g 1111· no d, imo H•1l11ppo prof[rC\- si, solo, a 33 anni, it1 terra g;·,c a HtO nome, al terra ù1·0, regolare, 1·erso la mèta :,traniera, valse a co11.Solarci albergo palermitano, lettere altiuima. che D10et 11atco11- <li ta11te altre delusioni. Per d, parcnri c<Iamici, clre cer- dc I! do,·e ct attc11de •· Di co1110nostro, leggemmo, pot, C0\'0110di infondc.rRli corag• f:'lÌI rii·a e ptmge111cattualttà i11 1111a riunione ristretta, va· /ZIO e dargli mo1i1·0 dr spe- nel medesimo auren swdio, ginc di Balcescu e prose e ran:.a. la denunz,a dd traditiouale versi a lui dedicati da altri \lcraviglia che, 111 11 ,ra ,,,ra imperialim,o runo e dei pe- scrittori dell'epoca, che, so- cosi mazvmanamentc spc.rn ricali del p:m!;lm·ismo: com· pravvivendogli, ne a1·evano fra co11gi11re, nvoluziorri, car- pare q11i per la prima 1·olta tramandato il patetico ri- cere, e.si/io , ,•iasa: 1 all'e.~tcro, l'e(prc.'iHOne • '>otelliti della cardo. alt/vita propagandiHicl,e d1 RuHia •, ritenta tH Pri11c1pat1 Patetica fu, infatti, la hrc.,•e os:ni genere, e_con 1111 corpo romc111 ed agitata esisten:.a del gio- tanto esile, mmato dafla ttst, \I, prace termmare questo ,•ane discendente da rma fa- Nicola Balcescu abbia rro- nc:1·oca:..,011e <lei ma:.:.m,ano miglia di piccoli nobi!i w1• valo moilo, pratrcomeme III Balcescu con l'apofo,zia dl."lfa Iacc/11,il quale, dopo essersi me110d, dicci a,111i, tl1 seri- divina L1herra •, elle nas· arruolato con entusiasmo, co- 1•ere a~c1mi!;agRistorico·so- s11111ed illustra i motn·i e me altri letterati coeta,iei, eia/i d1 Rramle impegno, CO· le C05lant, di 1111a l'Ìta t!.<cm- nell'appeua costituita mili:.ia "'" . quelli già ricordati ed plare. Pocn prima d1 morire, nazionale, prese parte al fai• altr~. e pro[il1db1ografi~! f;"r ;1~i:~~;ga,';i ~o~~~~,d~c ~loç/;~ lito complotto del /81(} con- ~ ;;:~ni~;:'3;"~~ 1 11abi~/r~a~o:,a°:. con 11110malatlla crudele ed 1,~ca ~e.sf ;ri;tcjf,_e c;,~1,::;;iepc; ricali e puhblica:.io11i ,•alac- i11csorabile,elle cerco di bai· oltre due anni in tm co11ve11- ~~iéd;',1;~;ve;a!~':; 1 si:;;:~':/ia~ 1 ; :i~:,. 0 ;: ar~:~~ 1 {;at~f,i q~~~~~ ~r;::,:r~ 0 ;~·,,ofb~e i 1 ;ri;:,~ 11 ~~= I ~a'·-',,;, c.','."q,,uce ..\'0,a''c',"~còddc~,· ',',• o· pagine tra(le dalla </Ortade- . A d ,. • • ~ Rii anrenati • -, eg/1scrfrtrà, ig~'~ 1 ,~t';,~~f.ljbg~~~ g~',f~~i;,~ 11[l ~jf:°e~;di;:~o:,e;, 1 ~~tt,~o/!s~;;;: c~'Iaf;r;J~ 1 ic g;~ 2 j~;;;e~~'-~:~~ ;;~~!~ ~ ~/J~ 0 ;~~t~~tt":;;s;,f: È~ ~ 10 ti~o d~ib~~':i:ic~?~g/i°O rameuto, il mio cuore r1 esal- rativa: coslitrcì la società car· Nicola Balccscu Michele il Valoroso. ~as:bf:r~:·R~ll~i~•::;/,,a~i~e~lt bo11ara • La fratellan:.a •; fu Il costa11tced appabionato bia coperto di rm 1•e/o nero ~;~;;:~~;e., i~!~'d1e~~°:~::.t::/: a Roma: • 11110 c,trn che amo ,_iariodi Bucarest, si a\•\1iò illtert!.S.)elii Balcescu 11er 11 il dolce. tuo ,•iso, l'animo mio • 1 1 molto e che mi ollrirebhe III aprile 1851 1,erso la patria, problema co11tatli110, alfa Clii ha fede che ,·erra il giorno ~!f!Ji 1 ~::,:;;:~:fi,~:i~~~!i::~~~1 ::;J:~. fi:::1ef ,:,~ 1;~;1~1~1t 1:" : ;~11,i::i, 1 e:17; t::~~~~;:•,t ai~,~= ~7~:~e~it~,:.~;;;.~,~~~:~~tei•i,:t:: {~li:,~; / ,!,!~:,~,i~/i,~!:;~a~{;;:!: stadio, 11 scito sul • Progrc!i- ,~~~,t~ •;,0 t,;:; 0 :/~~ 1 1~• F~~ 11:;:~~ ::~a,!~~;,/t:;~°;/~;;,~, 1 LJ,, 11 r, ; ~ ~a,~~~;"e,~ 1 ~:~e, st ~:/ O ,85():g~:d:! ~e",~;::·,i;:r~~~;;:~r:~!/ 11 ;el:a~ so•. " d JS 44• il • potere ar- riportarono presto a Pari- e faticoso viaggio da Tolone "'Marcia della m•olu:.io,ie nel· 1·a11tial tllo sole splendente. mato •• e ciol l'esercito, nella gi: fece una bre\le )OSfa a ti Costa11ti11opolie Galatz.1. la storia der Romem •: l'af· Allora no11sarauno né schia1·1 ~:~I~;ÌC~;~~c1!1~ 1 ,:~:~!F1i:;:~ c, 1;~; 1 1:::e ~r.e~:,1!~od~,f.,,i;;a,;ed,,~.·p;o;~~p~-!~ ~/,'t;~:~ 0 oh'. 1 !~E~_ 1 ; ,,'.';:!,.,:,:, 0.', 0 :.~.~n,:~ ::r~:~:1r:~:1af:: ~!~-~:E~~l~:~~ ::~,,t,;~~:~,r'(~r ,~t, /,',~,~ sil,•anp Trehoni11 La11rra11, il mescolarsi alle manif.-:sta;:i~~ patria, gli si chi;d~,·a tro' 1 ,vo: rnto tielle alrrc; la s11nstessa ¼~v!:r~.P~ftb:,~j';f'1cg~~ d!~I~ e Maga:.ill isroric pe11tru Da- 11i di pia:.za del febbraio 1848. 1111 atto d~ sottowissio11e nl concezione della (torio, il c11i Giusthia e della Fratella11:.a •· eia•: imponente raccolta di Manderà ad Alecsandri, tor- 111101•0 regime, il cui av1•c1110 oggetto <lo\•rcbbero essere E il finale, stra:.iante e ill11· fonti, atti, iscri:.ioni, c.vigra- 11a10 nel frattempo III patria, aveva sa11:.io11ato il fallit11e11to non 11iùre cd oliRarchie, ma minato: • Ahi11u!! Non avrò fi, a,111ali del passato del suo 1111 peu.o del ,,eifuto, che ri- della ril'ol11z.iot1e del 18-18. Ri► ,,opolo, clas.~i ,\Ocialicd ist,- la fort1111adi ,•edere quel popolo. E, intanto, prepara- C!)priva il trono di Lu;gi Fi- fiutò dig11itosa111e11te e rif"e\·e tuz1011i,wtto <1uesto,mette11- giorno, . .)ebbet1e abbia IOtllO 1·a il materiale occorrente lll)po, ,,a 11 tandosi di mierlo ,,cr la seco11tla1•olta la 1•,a dosi di mezzo la politica, con .)0//l!rto ed operato per la per un'opera di grande re- egli stc.s.ço straP1mto alle dell'esilio: \!alta, Uvorno, l<ts11a tc11de11:.io!>ità e addi- gimti:.ia. Ma l'ultima ,ma pa· spiro, che. si era proposto di Tuilerics. E' versuaso che • la Roma. Napoli, do1•e le auto· ritt11ra cou /ahi lcandalosi, rola sarà ancora "" inno a scrii•ere: e La. storia dei Ro- libertà del mondo è redenta• ntà austriache. che 110,; lo ha Ìt/f;!enerato11011 ,,oca 0011- Te, o Patria mia dolce•· meni souo Michele il Valo- e c?1e la rii•!)luzione di feb· ------------------------------– roso•• il prillcipe valacco, braio e ca111b1erll a faccia del che, sul finire del Ci11qucèc11• mondo •· ;b:~:I ,2~;~:,~:1~~: ir,:,'.;;~ ;-:f E~:1~ 1 ?~ ::::i~r;;,ri;i princ_ivali provi11ce romene, e.)!l/i ro111c11i, _ton,ò III rm– q11as1prefigurando la R.ottw- tria ad orgam:.;:are l'ms 11 r- ;,~:::E ; ::::~~f !. ;;;~ir;:~ ~~ :v•i:I~!;;,~;/:.i;;r;:f! La 11ecessitlldi cercare al• polare a1111rw~a del 9-/1 ,zm– tri documenti pl!r l'amvio e g~10,·nel _Ga_l,mello 11ro1·1•iw1- a111bi:.ioso lavoro - le. gc~ta no, cost1t111to tlo/10 l'abdi• del 1·où•otlaromeno ai•ewmo ca:.io11cdel 11ri11cipe 81bc.scu, ~~~vcg~•o:ci~,;~,:c~."r•~s~~:~~ ;,t;;frd'':rcg7l':.~~~:i ;g!i,~"~r;1i= :.ione a mellersi i11 co11tat10 nra la canea d1 segretano di coi 111ovime11tir11·oluz.ionari Stato, che gli offria 1 a modo di e11ropei, la co11vi11ziot1e che conoscere t1111i i provvedi· • la Frm,cia è la libertà•, lo menti del go,•cmo e s1·ol~cre condussero 11i!ll'tStlltc dtl 111_1'i(1tensa alli11ili1 vrormr.m,. .ESULI ITALIANI I BELGIO (contl11m1 dal numero scorso) ~la altn nsigli Cj!h clovct~c riccve,·e daj?li amici bonncsi. specie dal– lo storico di Roma. Nic– bahr. danese di nascita. Infatti a Gacsbceck, e a Pari,l!i ove si recava o~ni tanto. scelse dalle Ud· vtrlotc Danshe Viscr alcu· ni canli popolari danesi che volse in italiano: (u. senza dubbio. il primo tentativo del ,(!enere. .,l!liorare il suo la\'oro: le lettere all'l 1 iaon1 che ho pubblicate mostrano che chiedeva i consigli del con– tinuatore del Corniani e del Bcrchet. 1Jtriusq11e ser– monis peril11s. Nella sua edizione recenle. Nello Sàito ha rivelato come Scnlvini diede ascolto ai suoi amici. Si potrebbe concludere che i Borboni. sovrani di un Paese sottosviluppato, riuscirono con la monar– chia amministrativa e con lo stesso paternalismo filo– popolare ad assicurare o ad imporre fino al 1848 un certo equilibrio al Mezzo– giorno. L'errore principale del celo dirigente borbo– nico fu di non compren– dere che è impossibile un progresso, un migliora– mento economico senza che da esso si générino problemi etico•politlci. La borghesia agraria espresse dal proprio seno una mino– ranza di uomini colti che cominciò a sentirsi soffo– cata entro le barriere che il gretto paternalismo bor– bonico. avverso ai contra– sti e alle lotte che la vita moderna impone. avrebbe voluto imporle ed acqui– stò via via la coscienza della necessità di una pro– pria partecipazione alla vita politica del Paese. Ostinatamente municipale Le problème de l'unite itallenne ne /846 a Pari2i, dove 11011 perse <jMI_IC<!, att~m:er,ço !:iomall, il tempo: fra 11110 ricerca tli m1•1alt.spcc1al1 fra le 111as.)e archivio e l'altra, stabin le- conta,lme, che dm·e1 1 a110 es• gami preziosì 11011 .)olo co, sere edotte della 11ecc.ssità co1111a:.ionali, che da mmi la- delle riforme. L'intcrve11to -----------------------------------------, ~~fltòlt°ao~ 1 ~ T~~l~;~lt~ ~:,i;_:~ Il B :sorgi·~ento vi-ve i~,[,~;~~;ed~;":J;'.";iri.::.,'/,; FERDI 1 AND 8O\'ER A Pari,izi, a Bruxelles. a Gaesbeek e persino ad Anversa riprese e portò a compimento l,1 versione della sua antologia del Romancero. Nel 1837. gli editori brussellesi Hau– mann et Cnlloir. diedero alla luce le Veccl1ie ro· manze spar,nolc. Scalvini curò la dirrusione del vo· lume che usci, senza dub– bio. con J'appo,e;,e;io finan– ziario degli Arconati La dedica che Grisostomo vi mise è la migliore testi· monianza dell'importanza del Belgio nella riuscita di quest'ultima sua fatica letteraria: cA Donna Co– stanza Arconati. come tri– buto di fervida e rispet· tosa amicizia come testi– monianza di grato animo consacra Giovanni Berchet queste romanze spaj?nuolc lavorate da l:.ii ne' giorni quando Ella nel suo ca– stello di Gaesbeek, col limpido inJ?egno. col pro· fondo sapere non ostenta· to. colla schietta j!,entilez– za ospitale gli disaspriva il desiderio della comune patri:,, lontana e ,l?li vol- 2eva in favorevole fortu· na la dura necessità dello esulare>. non volle abbandonare la capitale francese, nono– stante le premurose ins1- stent.e dcJ?li Arconati. i\la abbandonato a s"" stesso, il ciclotimico bresciano combinò ben uoco: trol)po s·è dello del suo carattere perché POSSi\ SU$'i1Stcre sulla sua mancanza d·cner– gia. Terminò, è vero. \'ar– ticolo notevole su I Pro– messi Sposi ma non oor– tò mai a compimento In A ntoloaia della letteratu– ra italiana. per la quale si era impe,1mato contrat– tualmente. Nel 1830 Si die– de con più zelo al compi· to affidato~li dall'editore Pomba di raccogliere ma– teriale per l'A 1110/opln s1ra11tera. .. '.\lette. scrive– va Costanza nd Arri\'abc· ne. minor rlespo11rlcnc11 che non e solito fare nei suoi lavori, in questa n· vista di Pomba>. Il più premuroso dei comp.a~ni era senza dub– bio l"A rc1vabene· Edmon• do Clerici l'ha sottolinea– to nel noto studio sul Bre– sciano. Nel 1829, non so con quale intento \'econo– mista ave,·a domAnd 1,1 una copia del poema l.,o Esule. scritto intorno a.e:li anni 1824..1825: nell'agosto l';wtore sperl1va 11 te!-to richiesto. che allude,·a chiaramente alle c1rco:aan– ze dc-Ila fuga dalrtta\1a. F1ss~to nel Bel~10. Se-obi. ni oltre che al Faitst la– vorerà a compo111ment1 poetici. eJ 1836 manda– va. al Tommaseo e parte dei suoi versi. a1 quali ha fatto parecchi can~1amen– ti >. Pregava il Dalmata cli aver la paz1cn1a d1 le,,:?_. i?~rli e di dare il suo pa– rere in mento: questo pR– rere doveva essere tenuto in gran conto se Costanza A~conat,. allora in viaig10. rntPrrop:ava lo Scalvini in proposito e Che cosa dice Tommaseo del versi?>. Quali sono i comp<1niment1 poetici ai quali lavorava allora: L'ultimo carme? Altre poesie minori? L'Ar– chivio Arrivabene possie. de uno zibaldone di ver– si. fin'ora poco studiato. ì\Ia possiede altresi un prezioso rimedio: una bel– lis_sima copia del Fuoru. setto eh cui pubblicherò tra breve una edizione enti. ca. Nella mia Introduzio– ne ho tentato di mostrare che lo Scalvini aveva da– to al poema la sua fnrma definitiva mentre sogg1or• nava nella casa brus:-elle– se dell'amico mantovano. 8. Rue de la PépCsuerè: la ftlap:'rana 1838 indica il ter. mine a quo del mano– scritto. W., •• Wl rmchwso m rm misero hat- t~llo,. che lo portò 11erventi (connnua dn pagina I) tà. fntegratoda quelli di uguaglianza e di giustizia sociale. sino all'ultimo. divenne Unirà: ecco l'altro sommo unitaria solo nel 1860 di bene. che il Risorgimen· fronte al pauroso allentar- to ci ha dato. e che vive ed si del potere di coesione opera. deJ vecchio Stato napole- Libertà senza unità non tana. L'unitarismo appar- sarebbe radicata. l1 brutto ve e fu una vera e propria verso del Manzoni « liberi improvvisazione nella im- non sarem. se non slam mediata vigilia dell'arrivo uni»·. è espressione di espe- di Garibaldi. Non preceduta rienza storica italiana: nel quindi o accompagnata 1820·'21, la libertà. proda- dalla previsione delle con- mala dai Carbonari. non seguenze dei problemi resistette al Nord dopo che concreti che sarebbero sor- al Sud era stata soppressa; ti per il f,.'fezzogiorno nel la libertà al Nord si sa· quadro dell'Italia unita. rebbe salvata. se si fosse Apparve in sostanza nel validamente difesa al Sud. momento dell'unificazione Nel •49-·49 le sorti della in tutta la sua paurosa gtierra di indipendenza al ampiezza l'impreparazione Nord sono legate alle vi· reciproca del Mezzogiorno cende politiche del Sudj nel e di contro del resto d'lta- •~::di!!~~~ac:i~;_ec~e~ac~~: lia: del Mezzogiorno, che zione. della Impresa gari· ben poco conosceva l'inte• baldina del Sud. Visti dal· ra penisola, e. poiché in l'alto della storia. Sud e effetti mai si era posto Nord sono una unità come quel problema, non si era Dio Il ha creati. preoccupato minimamente ,_________ _ di studiare e di fissare in segno ad un tempo della anticipo quella che avreb- mancanza di una classe di- be dovuto essere la sua rigente meridionale che funzione nello Stato ilalia- sapesse da un lato rap1da- no; del resto d'Italia, che mente e italianizzarsi> e del Mezzogiorno conosceva dall'altro imporre rispetto soltanto quel che era sta- per l'indipendenza spiri- to riferito dalla propagan- male morale ed economi- da anti-borbonica. ca d;l Mezzogiorno d'ha- Sicché era di!flc1le sepa• lia. Essa era destinala a rare ciò che costituiva divenire, attraverso l'ope• mancheyolezza e malattia ra di eminenti e merid10- organica nel paese da quel nalisti > un problema ta- che era transitoria conse- le da investire tutto il pae- guenza di un transitorio se e non soltanto la clas- mal eovemo politico. Ne se dirigente meridionale. a nasceva cosi la questione divenire cioè uno dei più meridionale· .!=egnodel di- importanti problemi nazio- squilihrio ,a,· "T'lin:ito rl;iJ. nali 1'1mp1, ''l e H.UCCl·UO \IOSCATl• L 'unifl.ca ~ionc politica non fu risultato di fortunate circostanze. né solo di arte diplomatica. non fu lo stel– lone a compierla, come non a fortuna sono dovuti l'Im– pero di Roma. la grandezza britannica. la potenza degli Stati Uniti: fu. sl. miracolo di uomini che Dio aiutò. perché essi si aiutarono. li Risorgimento fu dramma vissuto. Tutta una somma di l~tteratura. di arte, di pensiero politico. di severi studi storici, di apostolato di Libertà. di unità. fu san– gue di patriotti, di sacrifici di ogni sorta. fu azione con– corde e pur discorde di spi· riti. fu azione popolare di rivoluzionari e di volontari. dl monarchici e di repub– blicani. fu azìone decisiva del Re e dei soldati del Pie– monte sabaudo. L'unità fu salutata con entusiasmo nelle assemblee dei Paesi liberi con perfet· ta consapevolezza del gran· de val6re dell'avvenimento per l'azione che l'Italia uni· ta avrebbe spìegato. inse· rita nella vita internazio– nale. alla civiltà comune del mondo libero. Opera di secoli è l'unttà morale di una Nazione. ter-– mlne ultimo della unifica– zione politica che ne è con– dizione. Mille anni sono passati per la Francia in questa opera. cento per noi. In questo cammino breve nello spazio dei sec.oli di storia. l'unità ha operato ed opera. Oggi si ricorre alla sta– tistica per fare della sto– ria; certo essa offre elemen– ti per la spiegazione del fatti storici. non ci dà la chiave né cl spiega quello che il numero non può si- gniflcare. Cosi è possibile ~eguire lo sviluppo demo· grafico cd economico dei cento anni percorsi. ma dati statistici non possono. se non indirettamente. dir– ci qualcosa dell'avvio alla unità morale della Nazione. di cui si notano gli effetti. ll !lusso dal Sud al Nord. e dal Nord al Sud - anche se questo quantitativamen– te molto inferiore - può es.– sere misurato statisticamen– te. ma non l'azione che ne è conseguita nel costume. nella concezione di vita, in tutta una somma di difetti. di vizi, di virtù. di pregi atavici. in tutta l'azione in– teriormente ed esternamen– te compiuta dal piccone per abbattere barriere materia· li e morali di municipali– smo. di regionalismo per spianare il terreno e for– mare un popolo nuovo. l'Italiano. Tutto questo le statistiche non dicono. lo sentiamo tuttavia come una realtà in continuo diveni· re. Fino a quanto lo svi– luppo economico di singole regioni è in rapporto al– l'azione del1a unità politi· ca? Fino a qual punto lo sviluppo mirabile economi– co del Nord industriale è in rapporto alla unità po– litica? Tutto questo si avverte. anche se non si può stati· sticamente numerare. Se fosse possibile - ed in parte lo sarebbe - racco· gliere ciò che fu detto e scritto da Italiani subito dopo il 1861. si resterebbe stupiti dal numero e dalla gravità delle profezie di breve durata deJI'unità. da– gli stridori di austriacanti nella Lombardia. dai cla- mori di costoro nel Veneto irredento. dai mugugnanti reazionari del Piemonte. dai granduchistl della Toscana. dai temporalisti allarmati dello Stato Pontificio e finalmente dai non pochi superstiti borbonici del– l'Italia meridionale. Non c·è da stupirsi, se, a cen– to anni di distanza, si trovano italiani. antirisor· gimentali. indifferenti. scet– tici. irridenti. dimentichi del Risorgimento. La commozione che ab– biamo provato di recente per l'entusiasmo con cui gli Italiani dell'America Lati– na accolsero, cantando l'In– no a Roma, il Capo dello Stato italiano che loro por– tava il saluto della Patria, è segno che, sia nel loro ~~!ml~ i~!ci~~~a n~!~~~a~!~ che il Risorgimento ha !or· mato ed alimenta. Egli è che le pale del mulino della storia dell'Ha· lia cont~mp()ranea sono mosse da acque. di cui grande riserva è il Rlsor· gimento. NICCOLO' RODOLICO g1_o~111. sul _Danubio, 111 co11- d1:.10111 rovmose per la sal11· te, verso l'esilio. E poichè ili Transilvania la lolla c-:mti– nuava, andò nelle zone della pro,•t11c~a trm.1scarpatica,tlm•c • leg,0111 • d1 contadini ro• meni armati combattevano co11trog/1oppressori, ,;he per loro erano. 1 11obili magfori. 1!~lc~cu -~' rese co11to dcl– i mamtà d1 rma lotta i11tcrna fra le na:.ionalità dell'impero a~sbu_rgico, e, seguendo le d1~e1t~ve~na«iniane e ,I pro– prio mtmto pohllco, si ado– però .. co!' tenacia per ,ma corrc1l1a_z.1one fra Ungheresi e R_omem_, ~Ile aveva110gli stes– si nc,mcr da baltere: Austria e Rus~ia. Non trovò la com– pre11sro11c necessaria in Kos– sut11, presso il quale si era recato in compagnia tlcl co• lo,mello mazziniano Antonio Mo1111; cos,ccliè, dopo 1111 111e– se di soggiorno 11elfcmonta– gne_,a f!anco del capo rivo– l11z,011arro romeno Avram Ja11c11, ripartì per la Franc,a. Giunto a Parigi nell'ottobre del 1849, rinrese i contatti C(!nesuli di ogni grupµo et· mco, 1,rogetta11do,11elquadro ~~~~a c~:1~~~a 1~f fe':::1~~ "J:,. vi: ranni•, w1a Confederaz..ione orientale, gli e Srati Uniti del Danubio•· Si recò a Londra 11ersollecitare l'intervento d1 [!almcrston contro le pesai/li mterfcren:.e tlci consoli russi ~.egi~~si~a:t a ;,gg;_,iB~~~'J::::/ aderì, a nome del ComitatO 11azio11ale romeno, al Co1111- tato centrale democratico eu– ropeo, costituito nel 1850da Mazzini. Ma già prima forse l'apostolo genovese gli avc.v~ affidato l'incarico <li e segre– tario • per le questioni ro– me11e.Ebbe così rapporti d1 collaborazione col Manin. Dì· resse a Parigi il giornale e Romania f11t11ra •• nel quale espose, fra l'altro, e la que– stione economica dei Princi– pati danubiani•• insistendo sulla triste condizione dei contadini; si meriterà, per questo ottimo st11dio,gli elogi La pentile marchesina doveva. con la schietta nentilezza ospitale seppu· re momentaneamente nl· leviare. la dura necessità delt'es1dare ad un altro poeta. Giovita Scalvini aveva. nel 1822, accompa– gnato Giovanni Arrivabe· ne sulle strade dell'esilio: per anni egli condivise le sorti dell'economista man– tovano: in Inghilterra. al· l'isola di Whigt, a Parig:i poté scansare l'incubo del– la miseria: l'amico prov– vedeva a tuìto. anche alle cure indispensabili alla sua salute. Ma nel 1827. Arrlvabe– ne decise anche lui di re· carsi nel Belgio. Scalvini impeg:nato in certi lavori In quel tempo. la mar– chesa si dava da fare oer assicurare la dHfusionc e la pubblicazione del sa,e;– gio sul romanzo manzonia– no: lo faceva )cj!_e-ere a Fauricl s'interessava affin– ché se non venisse oub· blicato in italiano lo fosse in francese. Eppure Scalvini era ri· luttante ad accettare le sollecitazioni degli Arco· nati: nel 1831 però accom– paJ?nò una prima volta il Berchet: su questo primo soj?giorno nel Bel~io non abbiamo altre testimonian– ze che il carte,e;J?io di Gri– sostomo Ma nel 1833 si decise finalmente· a parti– re per Bruxelles. Ormai sarà alternativamente lo ospite dei marchesi e del· l'amico Arrivabene, Da al~ cuni anni aveva impresa una traduzione italiana del Faust goethiano: ~ià nel 1830 Berchèt chiedeva al– l'amico Naccke precisazio– ni su alcuni passi dubbi del caoola,·oro. l\Ia l'opera non fu terminata che nel Belgio: assente la marche· sa. Arrivabene Io sprona– va. li 4 febbraio 1834. Co· stanza ,e;liscriveva: cArri– vabene mi scrisse che lei lavorava al Faust e che gliene aveva letti alcuni bellissimi squarci. Posso sperare che compisca la opera?.. Questa speranza non fu delusa. se eià nel 1835 Silvestri poté oub· blicare il volume. !\la nn· che dopo la pubblicazione. il Bresciano intendeva mi· Nessuna meraviglia: in quel tomo di tempo l'Ar– nvabene aveva terminato la redazione della prima parte delle sue Memorie· Un'epoca della mia vira' cht' e datata rii Brusselle: 30 ,:?.enna10 1838, nmWllT o. J. VAN NUFFEL (FIN E)

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