Supplemento a Contrat Social - anno VII - n. 1 - gen.-feb. 1963

PRODUCTIVITÉS COMPARÉES tion la proportion consommée sous forme de beurre et de fromage, une tonne vaut 16o dollars. La production du poisson a subi l'évolution suivante : 1.018 millions de kilos en 1913; 840 en 1928; 1.303 en 1933; 1.609 en 1937; 1.566 en 1939; 1.208 en 1946; 1.575 en 1948; 2.107 en 1952 ; 2.505 en 1954 ; 2.850 en 1956. Le prix de détail est de 0,45 doll~r le kilo. La production du sucre, dont un kilo vaut 0,214 dollar, s'est développée comme suit: 1.347 millions de kilos en 1913; 227 en 1922; 1.283 en 1928; 995 en 1933 ; 2.421 en 1937; 2.165 en 1940; 466 en 1946; 1.666 en 1948; 3.067 en 1952; 2.611 en 1954; 4.500 en 1957. Données relatives à la consommation des œu/s: 6,6 milliards d'unités en 1913; 10,8 en 1928; 4,2 en 1932; 8,2 en 1937; 12,2 en 1940; 16,1 en 1953 ; 21,4 en 1957. Mille œufs coûtaient 33,6 dollars en 1950. Selon le professeur Baykov, on a consommé en Russie 0,13 million de kilos de thé en 1913, 0,25 en 1928, 0,65 en 1932, 7,1 en 1937 et 18 en 195119 • Un kilo de thé coûte 2,84 dollars. Enfin, la · consommation des huiles végétales - valeur : 660 dollars la tonne - peut être estimée à 0,4 million de tonnes en 1913, 0,85 en 1928, 1,65 en 1940, 0,85 en 1946, 2,0 en 1952 et 3,4 en 1957. En convertissant en dollars les données concernant toutes les denrées et en additionnant les chiffres ainsi obtenus, on peut suivre l'évolution de la consommation alimentaire d'année en année. En voici le tableau (milliards de dollars de 1950) : 1913 25,26 1922 21,70 1928 28,07 1934 24,96 1937 28,02 1940 35,96 1946 29,10 1948 29,25 1952 34,69 1954 36,71 1957 41,79 Ces chiffres entrent dans le calcul du produit national et en constituent la composante la plus importante. Ils sont aussi très révélateurs par eux-mêmes. Lorsqu'on les compare aux chiffres de la population, tels que ceux-ci ont été déterminés plus haut, ils témoignent du sort des habitants. Ils révèlent en effet que la consommation alimentaire par tête a très peu augmenté depuis l'époque tsariste, voire que, pendant certaines périodes, elle est tombée au-dessous. Elle représentait 181 dollars en 1913, 165 en 1922, 191 en 1929, 156 en 1934, 183 en 1939, 161 en 1948, 181 en 1952 et 204 en 1957. 19. Bull,tim on Sovi,t Economie D,v,lopm,nt (Univer1it6 de Birmin1ham). Biblioteca Gino Bianco 7 Autres consommations privées UNE AUTRETRANCHEm, oins importante, du produit national va à la consommation de biens non alimentaires (textile, habillement, chaussures, tabac, boissons alcooliques, meubles, articles ménagers, etc.) et de services. Cependant, il ne faut pas inclure tous les services dans cette catégorie. En particulier, le logement doit être considéré séparément, de même que les services fournis gratuitement par l'administration publique, tels l'enseignement et les soins hospitaliers. Au premier chef, entrent dans cette tranche du produit national la fourniture de courant électrique, les transports en commun, les spectacles, etc. L'ensemble de ces biens et services consommés en 1913 par la population du futur territoire soviétique d'entre les deux guerres mondiales, représentait 7,25 milliards de dollars. Par la suite, ce chiffre ne fut plus jamais atteint, malgré la croissance du nombre de consommateurs, avant 1936. En effet, cette partie de la consommation privée représentait 5,47 milliards en 1928 pour atteindre 7,9 milliards en 1937. Elle diminua ensuite, au point qu'en 1940 sa valeur ne fut que de 7,58 milliards sur le territoire actuel, considérablement agrandi par les annexions. L'évolution ultérieure ressort des chiffres suivants : 9,14 milliards en 1950, 13,19 en 1953 et 17,94 en 1956. En recalculant ces données par tête d'habitant, on s'aperçoit que le bas niveau du temps du tsarisme - 52 dollars en 1913 - ne fut approximativement rattrapé qu'après 1950, époque où le chiffre correspondant n'était encore que de 49 dollars. Au cours de la période intermédiaire, la situation était pire : 36 dollars en 1928, 48 en 1937, 38 en 1940. Après 1950, la croissance fut plus rapide : 70 en 1953, 89 en 1956. Le logement VIENT ensuite la part du produit national consacrée au logement. On peut la calculer en déterminant l'étendue globale de la surface habitable et en calculant d'autre part la valeur locative du mètre carré. Il y a peu de temps encore, les statistiques étaient fondées sur une définition étroite de la surface habitable, laquelle ne tenait compte que des pièces d'habitation proprement dites. Or, lassées sans doute de se voir reprocher les conditions de logement inadéquates et l'exiguïté de la surface habitable dans les villes, les autorités se décidèrent à modifier la définition, de manière à inclure dans la surface habitable escaliers, corridors, salles d'eau, etc., et probablement aussi à mesurer les immeubles non pas à l'intérieur mais à l'extérieur et à compter également les dépendances. , ,

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