Le Contrat Social - anno VII - n. 1 - gen.-feb. 1963

46 et, commè nous dirions en frança"ls,, 1 un " bon papa". » ...Il n'est pas non plus un fleuve en U.R.S.S., il n'est pas une des nombreuses mers qui baignent les côtes du pays soviétique où l'on ne trouve un bateau qui s'appelle l' André Marty. De nombreuses usines, de nombreux sovkhoses portent ce nom, respecté, dans l'Union soviétique, comme celui d'un homme qui a tout risqué - vie et liberté - pour la défense de la vie et de la libération des peuples, ainsi que pour s'opposer à ce que, par une intervention illégale, la liberté du peuple français et la légalité française fussent violées. ...M. Wendell Wilkie, visiteur américain de l'Union soviétique en temps de guerre, a rapporté un détail bien curieux d'une de ses entrevues avec Staline : « Au moment de prendre congé, après ma première conversation avec lui, je le remerciai du temps qu'il m'avait accordé et de l'honneur qu'il m'avait fait en me parlant si ouvertement. Légèrement embarrassé, il me répondit : "M. Wilkie, vous savez, j'ai été élevé en paysan géorgien, je n'ai pas appris le beau langage. Tout ce que je puis vous dire, -c'est que je vous aime beaucoup. " » Autre témoignage américain, celui de l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à Moscou, Joseph Davies : Parlant à sa fille d'une de ses rencontres avec Staline, Joseph Davies s'exprimait ainsi : « Il fait l'impression d'un esprit puissant, calme et sage. Ses yeux bruns sont extrêmement aimables et doux. Un enfant aimerait à rester assis sur ses genoux et un chien à marcher à son côté... Il a un humour délicieux, une très grande intelligence, rusée, pénétrante et surtout sagace ; si vous étiez capable de camper un personnage exactement contraire à l'idée que s'en font, en tous lieux, ses plus enragés ennemis, vous auriez le portrait de cet homme. » ...On se prend à rêver à la stature que l'histoire et la postérité conféreront à l'homme dont il est question ici. ...Et maintenant, je désire clore sur un mot qui a été prononcé, et prononcé dans des circonstances solennelles e~ ne pourra jamais être rattrapé - un mot que son auteur, lorsqu'il est seul en face de sa conscience, certainement, ne peut renier ni désavouer, et ne pourra, en face de l'histoire, ni désavouer, ni renier - le mot employé par Churchill dans son toast final à la conférence de Téhéran : « A STALINELEGRAND ! » Jean-Richard Bloch, «Staline», Europe, décembre 1949. Vous, camarades soviétiques, vous avez repris notre flambeau tombé de nos mains, et par le.s Biblioteca Gino Bianco DIX ANS APRÈS STALINE mains de votre grand Lénine, réveilleur du feu, la torche de la liberté éclaire le monde. L'œuvre de la Convention, interrompue, se continue ; et le monde nouveau, par nous rêvé, par vous s'édifie. Salut à Staline le constructeur et à vous tous, les millions qui bâtissent l'immense Union prolétarienne de toutes les races, de toutes les nations libres et égales, dans la fierté joyeuse du travail de tous pour tous ! Romain Rolland, l'Internationale communiste, octobre 1937. Staline vivant n'est plus, mais sa cause vivra éternellement. Ses paroles et ses œuvres seront éternellement vivantes. ...Les idées et les préceptes de Staline sont le fondement de la politique pacifique de l'Union soviétique. Dans la conscience des hommes et des femmes de tout le globe terrestre, épris de paix, les paroles de Staline sur la possibilité de coexistence pacifique des systèmes politiques différents vivront toujours. F. Joliot-Curie, prix Staline, Pravda, 7 mars 1953. Staline, continuateur de Marx et d'Engels, associé et continuateur de Lénine, aura marqué de son empreinte notre époque. Son œuvre pratique est considérable. Elle est indissociable d'une œuvre théorique que nous devons plus que jamais assimiler et mettre en valeur. ...Staline a eu aussi l'immense mérite de critiquer impitoyablement tout abandon de la science et, en particulier, toute tentative de nier le caractère objectif des lois de la science. Son dernier ouvrage, Les Problèmes économiques du socialisme en Union soviétique, contient des vues très fécondes auxquelles chacun de nous peut réfléchir et dont il tirera des règles d'action et de pensée pour sa propre discipline scientifique. F. Joliot-Curie, prix Staline, Lettres françaises, 12 mars 1953. Je conviens sans nulle difficulté que la politique de l'Etat soviétique est conduite par un · homme extraordinaire. Quand nos camarades communistes, avant la guerre, parlaient couramment du « génial Staline », je me souviens que j'étais porté à sourire et je confesse aujourd'hui que j'avais ,tort. Staline est un homme de génie. L' œuvre qu'il a accomplie depuis vingt ans pour fonder son pouvoir, pour organiser, défendre et faire triompher son pays, implique des dons aussi exceptionnels que ceux qui ont placé un Richelieu, un Cromwell, un Cavour au premier plan de !'Histoire. Il est génial par ses dimensions,

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==