Emile Vandervelde - Vers le collectivisme

-6fatale de refouler dans d'autres industries, ou de faire tomber dans le prolétariat, les commerçants isolés et les artisans qui travaillent à leur compte. ze STADE Les sociétés pal" actions ,\ cette première phase de la concentration capitaliste - le remplacement du travailleur par la machine, du b'mtiquier par le magasin - succède une phase nouvelle, caracté, isée par la lutte des grands capitalistes contre les petits, et la dirninution graduelle du nomb·0'des entreprises, à mesure que s'accroît l'importance de celles qui survivent. La production collective remplace la production individuelle; l'association des capitaux succède aux capitalistes isolés: c'est le règne des sociétés anonymes, et d!'s autres sociétés par actions. 11 e'liste aujourd'hui des sociétés anonymes dans tou·es les branches d'industrie, et, cependant, à la fin du XVI l I• siècle, Adam Smith, dans un texte célèbre, tenait à leur égard le même langage que l'on tient, aujourd'hui, à ceux qui prédisent que toutes les grandes indust1ies se transformeront, dans l'avenir, en services publics: H Les seuls genres d'affaires qu'il paraît-possible pour une compagnie en sociitéde fonds (joint stock compa11y), de suivre avec succès, sans privilège exclusif, ce sont celles dont toutes les opérations peuvent être réduites à ce qu'on appelle une routine, ou, à une telle uniformité de méthodes, qu'elle n'admette que peu ou point de variations. De ce gen1e sont: 1° le commerce de la banque; 2° celui des assurances contre les incendies et contre les risques de mer et de capture en temps de gue1re; 3° l'entreprise de la construction et de l'entretien d'un canal navigable; et 4°, une entreprise qui est B b :iteca Gino 81a co

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