Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

CE QUE SERAIT UNE NOUVELLE GUERRE 137 rattre complètement, - car il y a six mois encore, nous pouvions voir s'élever dans la campagne, sur les rives de l'Yser, la tour de Reninghe ou de Lampernisse, et lorsque j'y suis revenu il y a quatre ou cinq jours, elles avaient disparu; il n'en reste plus trace - vous allez me demander ce que sont devenues les œuvres d'art qui s'y trouvaient et d'une manière générale les œuvres d'art qui étaient en Belgique. Celles que contenaient nos églises de la Flandre Occidentale avaient pour nous un intérêt historique et sentimental; quelques-unes étaient curieuses, avec une certaine valeur d'art, mais je ne pense pas que l'on y trouvât un seul chef-d'œuvre. Où sont-elles aujourd'hui? Elles sont dispersées. Il y a quelque temps, on exposait à Londres un certain nombre d'œuvres qui venaient des églises situées sur le front; ces œuvres d'art portaient des étiquettes : « Appartenant à M. un tel, au major X ... , colonel Z ... » J'aime à croire que, quand la fin de la guerre viendra, le major X ... et le colonel Z ... comprendront que ces œuvres ne leur appartiennent pas; q~e les Anglais ne sont pas venus en Belgique pour y faire un butin de guerre et qu'à l'exemple de nos compatriotes qui, eux aussi, ont recueilli certaines œuvres d'art, ils se chargeront de les renvoyer à nos communes et à no_sfabriques d'église. Je disais que certains de nos compatriotes se sont ainsi comportés; à La Panne, par exemple B b 1ote(..él G1'1C> B a'lGO

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==